IntroductionLes tuméfactions cervicales isolées d’origine parasitaire, en particulier hydatique sont rares même en pays d’endémie. Notre objectif est d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et les démarches diagnostiques de l’hydatidose cervico-faciale.ObservationIl s’agit d’un garçon âgé de 3 ans, hospitalisé pour une masse latéro-cervicale gauche isolée et évoluant depuis un an. L’échographie cervicale objectivait une formation latéro-cervicale kystique hypoéchogène de 3,5 cm de diamètre. L’étude histologique de la masse reséquée confirmait le diagnostic du kyste hydatique cervical (KHC).DiscussionEn pays d’endémie, toute masse cervicale kystique doit faire évoquer le diagnostic d’hydatidose. Les données épidémiologiques, cliniques, biologiques et radiologiques du kyste hydatique restent des éléments de présomption. La cytoponction permet de rectifier des diagnostics erronés. L’étude histologique permet le diagnostic de certitude devant ces localisations inhabituelles.