La chirurgie ambulatoire est devenue une priorité nationale fixée par les tutelles (objectifs de plus de 70 % des actes réalisées en ambulatoire d’ici 2022), faisant de l’hospitalisation ambulatoire la norme de prise en charge. Cette pratique fait émerger de nouveaux risques tout au long du parcours patient. Même si le risque supposé est faible et bien que la littérature ou le retour des bases de données assurancielles soient rassurantes, le risque en chirurgie ambulatoire reste mal connu. Le risque peut être organisationnel au vu des nombreuses étapes du parcours patient à formaliser; médical, anesthésique ou chirurgical du fait de la sortie le soir même de l’acte et médico-légal du fait de l’importance de l’autorisation de sortie et des informations à donner au patient. Une démarche de gestion des risques (a priori ou a posteriori) est devenue obligatoire, s’inscrivant dans une politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. La coordination de l’ensemble des acteurs de l’équipe (chirurgien, anesthésiste, personnel et accompagnant) et la participation active du patient sont essentielles pour prévenir des risques.