IntroductionDepuis la publication des Guidelines de Tokyo en 2007, la voie d’abord cœlioscopique est devenue la voie d’abord de référence pour le traitement des cholécystites aiguës lithiasiques La conversion en laparotomie constitue une étape nécessaire au traitement dans certains cas. L’objectif de cette étude est de distinguer les différents facteurs prédictifs de conversion.Patients et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients opérés par voie cœlioscopique pour cholécystite aiguë lithiasique. Les patients sont divisés en 2 groupes : les patients n’ayant pas eu de conversion et les patients nécessitant une conversion en laparotomie.Résultats375 patients ont été opérés pour cholécystite aiguë lithiasique par voie cœlioscopique. Le taux de conversion était de 9,86%. Les facteurs prédictifs de conversion en étude univariée étaient : le sexe masculin (p : 0,004), le diabète (p : 0,014), la durée de la symptomatologie aiguë supérieure à 72 heures (p : 0,06) et l’épaississement de la paroi vésiculaire supérieur à 5 mm (p : 0,034). En étude multivariée, les facteurs prédictifs étaient : le sexe masculin [(OR) 2,86], le diabète [(OR) 2,68], la durée de la symptomatologie [(OR) 1,94] et l’épaississement de la paroi vésiculaire [(OR) 1,29].ConclusionLa sélection des patients à haut risque de conversion est recommandée afin d’optimiser les suites opératoires et diminuer, voire annuler le risque de plaies de voies biliaires.Déclaration d’intérêtLes auteurs n’ont pas transmis de conflits d’intérêts.