Les hémorragies intra-cérébrales représentent environ 10 à 15 % des accidents vasculaires cérébraux dans les pays industrialisés. Alors que l’incidence est stable depuis 30 ans, le profil des hémorragies s’est modifié : moins d’hémorragies profondes surviennent chez le sujet jeune mais les hémorragies lobaires du sujet âgé augmentent. Les vasculopathies les plus fréquentes dans l’hémorragie cérébrale sont : l’atteinte des artères perforantes profondes et l’angiopathie amyloïde cérébrale Aβ sporadique. Malgré des avancées scientifiques dans la compréhension de la physiopathologie des hémorragies, la mortalité reste très élevée et le handicap fonctionnel reste très sévère. Les patients avec une hémorragie cérébrale nécessitent, comme les infarctus cérébraux, une prise en charge médicale en urgence au sein d’une unité neurovasculaire. Le bilan étiologique doit rapidement identifier la cause de l’hémorragie, afin de traiter le cas échéant certaines causes rares malformatives, et d’adapter la prévention du risque de récidive hémorragique.