La classification OMS (Organisation Mondiale de la Santé) des tumeurs pulmonaires sur laquelle les pathologistes se basent pour établir le diagnostic a été revue en 2015 sur la base d’un consensus international établi en 2011 entre cliniciens, radiologues et pathologistes. Ceci a abouti à une classification histo-moléculaire et pronostique des adénocarcinomes. L’utilisation de l’immunohistochimie pour la classification des carcinomes peu différenciés non à petites cellules et une nouvelle classification adaptée aux petits prélèvements ont été définis. Ces notions restent d’actualité, la gestion des petits prélèvements est un point clé de la collaboration entre le médecin préleveur et le pathologiste.Cette classification a été revue en 2021 et reste globalement identique excepté l’apparition de nouvelles entités : tumeur thoracique indifférenciée déficiente en SMARCA4; adénome bronchiolaire/tumeur papillaire muconodulaire ciliée. Bien que rares, ces lésions ont un aspect histopathologique, clinique et/ou moléculaire qui méritent leur présence comme nouvelles entités.Pour les adénocarcinomes invasifs les 5 patterns architecturaux sont maintenus mais l’IASLC propose un système de grading qui a montré un impact pronostic pour les stades précoces. Quelques précisions quant aux diagnostics des tumeurs/carcinomes neuroendocrines ont été apportées.En ce qui concerne la pathologie pleurale, le mésothéliome in situ est défini et caractérisé.© 2021 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.