Malgré des progrès thérapeutiques ces dernières années, le pronostic des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) localement avancés reste mauvais avec des taux de survie à 5 ans entre 15 à 20 %. Actuellement, le traitement de référence est l’association concomitante de la chimiothérapie à la radiothérapie. Ce traitement n’est possible que chez des patients en bon état général de PS 0 ou 1, présentant peu ou pas de co-morbidités et souvent d’âge inférieur à 70 ans. La chimiothérapie doit être administrée à doses cytotoxiques et comporter un sel de platine. De nombreuses questions restent débattues :• le choix de la chimiothérapie associée à la radiothérapie,• l’intérêt d’une chimiothérapie d’induction ou de consolidation,• Les modalités de la radiothérapie en termes de dose, de fractionnement,• L’intégration des thérapeutiques ciblées,• L’intégration de l’immunothérapie anti-tumorale.L’amélioration des résultats dans les essais cliniques récents semble être en partie liée à une meilleure sélection des patients grâce à l’optimisation de l’imagerie diagnostique. Les nouvelles modalités de radiothérapie devraient permettre d’améliorer les résultats notamment en termes de contrôle local. De même l’arrivée de nouvelles voies thérapeutiques telles que l’immunothérapie risque de modifier la prise en charge de ces patients.