IntroductionL’évaluation par imagerie des lésions proximales des ischiojambiers implique généralement l’échographie et l’IRM. Celles-ci servent à des fins de diagnostic, de pronostiquer et à planifier le traitement. L’objectif de cette étude était de comparer les capacités diagnostic de l’échographie et l’IRM pour le diagnostic des lésions proximales des IJ.Matériel et méthodeUne analyse rétrospective d’une base de données collectée de manière prospective de 393 patients avec des avulsions proximales des IJ gérées de manière opératoire a été entreprise. Tous ces patients ont eu au moins une échographie préopératoire, une IRM ou les deux. Les résultats démographiques, anthropométriques, d’imagerie et les résultats opératoires ont été rassemblés et analysés statistiquement.RésultatsSur les 393 patients, 165 étaient des femmes et 228 des hommes, un âge moyen de 50,3 ans et un IMC moyen de 24,4. Une répartition uniforme des niveaux d’activité a été observée (36 % physique, 28 % semi-sédentaire et 36 % sédentaire). Au total, 275 (70 %) des patients avaient eu une échographie préopératoire, tous les 393 avaient une IRM préopératoire. Par rapport aux résultats opératoires, l’échographie avait une sensibilité de 26,7 % pour prédire les ruptures tendineuses simples, 31,3 % pour les ruptures tendineuses doubles et 30,9 % pour les ruptures complètes. L’IRM était sensible à 92 % dans tous les types de rupture. Il n’y avait pas de corrélation entre la sensibilité de l’échographie et les différentes classes d’IMC (p = 0,714).ConclusionsCette étude démontre que même si l’échographie peut être moins chère et plus accessible que l’IRM, sa précision dans le diagnostic avulsions proximales des IJ sont limitées. Nous recommandons que l’IRM soit entreprise comme imagerie de première intention chez tous les patients présentant une suspicion de rupture proximale des ischiojambiers.