IntroductionLes instances en charge des destinées de laRevue de Chirurgie Orthopédique et Traumlatologique(RCOT) et de sa version anglaiseOrthopaedics and Traumatology: Surgery and Research(OTSR) ont souhaité évaluer la perception de ces revues auprès des lecteurs francophones, par l’intermédiaire d’une enquête de lectorat. L’objectif était d’évaluer trois grands thèmes : connaissance deRCOT-OTSRet modalités de lecture, contenu de la revue, investissement dans la revue.Matériel et méthodesUn questionnaire de 36 questions portant sur ces trois thèmes a été envoyé en mars 2019 via le site Survey Monkey aux membres de la SoFCOT, de la SFA, et de la SFCR, en évitant les redondances des membres des sociétés. Il s’agissait d’un lectorat purement francophone. La clôture a été réalisée le 6 mai 2019.RésultatsSix cent quarante-neuf réponses ont été obtenues, constituant un échantillon représentatif de la communauté orthopédique francophone, avec une répartition égale selon trois classes d’âge : 25–40 (30 %)/40–55 (37 %)/ > 55 ans (33 %).RCOTest unanimement connu (98 %), ce qui n’est pas le cas d’OTSRqui n’est connue que par 71 % des répondants.RCOTest la revue orthopédique la plus lue. Cinquante-cinq pour cent lisent des articles dans les deux versions (66 % chez les jeunes). Le contenu, tant en termes quantitatif que qualitatif est apprécié. Quatre-vingt-douze pour cent considèrent queRCOT-OTSRcorrespond totalement ou partiellement à leurs attentes et 56 % des répondants considèrent que la Revue n’est pas trop généraliste. Trente-neuf pour cent ont déjà publié dans la Revue et 36 % ont analysé des articles soumis à la Revue.DiscussionLe taux de pénétration deRCOT-OTSRdans la communauté orthopédique française est excellent. Sa qualité est reconnue même si certains lecteurs y voient surtout une revue de formation et d’autres une revue scientifique d’échange. La promotion d’OTSR, insuffisamment connue chez les francophones, doit être améliorée.