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Fractures de l’humérus distal supracondylaire de l’enfant. Analyse du grand déplacement et son impact sur la stabilisation. À propos de 1285 cas

Auteurs : Atia R, Atia M1, Atia C1
Affiliations : 1687 Logts B16 N150 Plaine-Ouest, 01, rue Amara-Korba-Bouhrem, 23000 Annaba, Algérie
Date 2016 Novembre, Vol 102, Num 7, Supplement, pp S124-S124Revue : Revue de Chirurgie Orthopedique et TraumatologiqueDOI : 10.1016/j.rcot.2016.08.119
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Résumé

ObjectifsProblématique anatomie pathologique et therapeutique prise en charge des fractures à grand déplacement.Matériels et méthodesMatériel : 1285 patients (1986–2005). Cinquante-cinq pour cent surviennent lors des jeux et sports. Garçons et filles également représentés. Pic d’âge 07,6 ans. Soixante-trois pour cent membre dominant. Méthodes : recherche des complications. Diagnostic et décision thérapeutique sur la radiographie standard surtout de profil. Prise en charge se fait en urgence, jamais en différé. Classement selon le déplacement en quatre groupes de Lagrange et Rigault et selon le niveau du trait en trois groupes- trait classique au niveau des fossettes, trait métaphysaire au-dessus des fossettes, trait épiphysaire au-dessous des fossettes Les fractures peu ou pas déplacées nécessitant un traitement orthopédique avec surveillance et les fractures à grands déplacements nécessitant une réduction en urgence avec contention orthopédique ou geste chirurgical à foyer ouvert ou fermé. Les fractures compliquées nécessitent un geste en fonction de la lésion. Le postopératoire est souvent simple et géré au cas par cas. Ablation des broches 3 à 6 semaines et auto rééducation. Résultat au dernier recul : 5 ans minimum (maximum 21 ans) selon la cotation par Pr. Lagrange et Rigault.RésultatsComplications 11 % (7 % vasculaires, 1,6 % nerveuses et 2,7 % cutanées). Deux syndromes de Volkmann avant toute prise en charge. Anatomie pathologique : 94,88 % le trait est au niveau des fossette et 72 % la fracture est très déplacée. Parmi les fractures, 34,4 % ont été plâtrées et 65,6 % ont bénéficiées d’un embrochage dont 57,7 % en percutané. La réduction des fractures déplacées était anatomique dans les 4 5 des cas. Sepsis et Wolkmann postopératoire. Les résultats globaux sont bons et très bons dans 52,5 % des cas, passable dans 36,6 % et mauvais dans 11,5 %. La raideur est une complication fréquente, 83 % ont un déficit de l’extension de10–15°.DiscussionDeux types de fractures, à déplacement nul ou modéré bénéficiant d’un simple plâtre pour 3 à 4 semaines et a grand déplacement nécessitant une réduction et une fixation à ciel fermé loyale. La réduction anatomique avec fixation du foyer à ciel fermé reste le seul garant d’un bon résultat fonctionnel. Selon le niveau du trait, l’embrochage descendant donnerait une meilleure prise pour les fractures basses et la fracture hautes Les complications restent redoutables et dramatiques. Les problèmes médico-légaux restent malheureusement suite à une fracture de l’humérus distal de l’enfant.ConclusionL a vigilance restent de rigueur. Tout doit être bien consigné car on n’est pas à l’abri d’un déboire même si le patient est pris en charge correctement.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Atia R, Atia M, Atia C. Fractures de l’humérus distal supracondylaire de l’enfant. Analyse du grand déplacement et son impact sur la stabilisation. À propos de 1285 cas. Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique. 2016 Nov;102(7):S124-S124.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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