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Vicissitudes concernant la prothèse de croissance dans le traitement des tumeurs malignes chez l’enfant

Auteurs : Torner F, Knörr J1, Domenech P1, De Sena L1, Soldado F1
Affiliations : 1Hospital Sant Joan de Déu, 8950 Barcelone, Espagne
Date 2015 Novembre, Vol 101, Num 7, Supplement, pp S198-S198Revue : Revue de Chirurgie Orthopedique et TraumatologiqueDOI : 10.1016/j.rcot.2015.09.145
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Résumé

IntroductionLa chirurgie de sauvetage des membres fait partie actuellement du traitement de choix des tumeurs osseuses malignes chez l’enfant. Une résection comprenant la physe est pourvoyeuse de séquelles à type d’inégalité de longueur sévère des membres inférieurs. Les prothèses de croissance sont censées minimiser ce type de complications tout en évitant les interventions itératives d’allongement. Le coût–bénéfice doit également être pris en considération.ObjectifÉvaluer les résultats des prothèses de croissance (modèle X-PAND, IMPLANCAST) dans le traitement des tumeurs osseuses malignes du membre inférieur chez l’enfant.Patients et méthodeNous présentons une étude rétrospective concernant 7 enfants atteints d’une tumeur maligne au niveau des membres inférieurs traités par résection tumorale et arthroplastie en utilisant une prothèse télescopique avec mécanisme d’allongement sans incision. Une prothèse du genou a été placée dans 6 cas et une prothèse de hanche dans un cas. L’étude comprend 2 garçons et 5 filles pour un âge moyen au moment de la chirurgie de 9,5 ans. L’étiologie la plus fréquente était l’ostéosarcome avec 6 cas (tous autour du genou), pour 1 cas de sarcome d’Ewing (au niveau de la hanche). Nous avons mesuré radiologiquement tous les cas. Nous avons également utilisé une échelle de satisfaction fonctionnelle.RésultatsLe recul moyen est de 4,5 ans (3–7). Nous n’avons pas noté des récidives locales. Deux patients ont décédé par maladie métastasique. Le segment réséqué mesurait en moyenne 18 cm (17–19) pour la chirurgie comprenant le genou, et 24 cm pour la chirurgie comprenant la hanche. Cinq cas ont posé de problèmes - 1 échec du mécanisme d’allongement, 1 arrêt d’allongement dû à une chirurgie du bypass fémoral, 1 infection prothétique et 2 décès. L’allongement moyen de la prothèse du genou était de 19,7 mm (0–38,8). Pour la prothèse de hanche, l’allongement était de 63,5 mm. Tous les patients pouvaient marcher et monter des escaliers sans aide. Aucun patient n’a présenté des douleurs. Tous les patients ont étés satisfaits ou très satisfaits du résultat.ConclusionLa prothèse de croissance n’a pas montré d’utilité significative dans notre étude pour le traitement de l’inégalité de longueur des membres inférieurs secondaire à la chirurgie tumorale chez l’enfant en croissance. Des nombreux aléas en dehors de la technique chirurgicale empêchent la prédictibilité de cette chirurgie.

 Source : Elsevier-Masson
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Torner F, Knörr J, Domenech P, De Sena L, Soldado F. Vicissitudes concernant la prothèse de croissance dans le traitement des tumeurs malignes chez l’enfant. Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique. 2015 Nov;101(7):S198-S198.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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