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Fractures-luxations olécraniennes, traitement et complications – à propos de 17 cas

Auteurs : Dubois E, Bariatinsky V1, Darees M1, Wapler C1, Chantelot C1
Affiliations : 15, villa Mariotte, 94210 La Varenne, France
Date 2014 Novembre, Vol 100, Num 7, Supplement, pp S250-S250Revue : Revue de Chirurgie Orthopedique et TraumatologiqueDOI : 10.1016/j.rcot.2014.09.097
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Résumé

IntroductionLes fractures-luxations olécraniennes sont des lésions rares et complexes. Une imagerie de qualité doit être réalisée afin de déterminer le type de fracture-luxation et les lésions associées. Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective évaluant les ostéosynthèses et complications de ces fractures.Patients et méthodeDix-sept fractures-luxations olécraniennes ont été enregistrées entre 2007 et 2012. Il y avait 10 luxations antérieures et 7 luxations postérieures. L’âge moyen était de 57 ans. Il existait une fracture associée dans 12 cas dont 2 terribles triades et seulement trois fractures étaient ouvertes. Les ostéosynthèses de l’olécrane étaient réalisées par haubanage dans quatre cas, plaques 1 3 de tube dans cinq cas, plaque verrouillée dans six cas dont deux perdus de vue, plaque DCP dans un cas et association plaque verrouillée et 1 3 de tube dans un cas. Nous avons apprécié les résultats cliniques et radiographiques.RésultatsTrois patients présentant une fracture-luxation postérieure ont été réopérés précocement pour récidive de luxation. Les ostéosynthèses par haubanage ont permis une consolidation en 5 mois. En cas de synthèse par plaques 1 3 de tube, il existait un déplacement secondaire et deux cas de pseudarthroses + la consolidation moyenne était de 7,5 mois. Concernant les plaques verrouillées, la consolidation moyenne était de 3,5 mois. L’association plaque verrouillée-plaques 1 3 de tube a permis une consolidation en 5 mois. La fracture ostéosynthésée par plaque DCP n’a jamais consolidé. Au recul moyen de 28,4 mois les amplitudes articulaires étaient – 26 degrés en extension + 122,6 degrés en flexion + 61 degrés en pronation et 69,2 degrés en supination. Soixante pour cent des patients présentaient des calcifications péri-articulaires et 20 % présentaient une irritation du nerf ulnaire.DiscussionLes déplacements secondaires et pseudarthrose ont été l’apanage des plaques non verrouillées. Les fracture-luxations olécraniennes postérieures sont plus grandes pourvoyeuses d’instabilité. Les calcifications touchent les deux types de fracture-luxations et nécessitent un geste de libération dans 44,4 % des cas.ConclusionMême si notre cohorte est faible, les résultats sont en faveur de l’utilisation des plaques anatomiques verrouillées dans les fracture-luxations olécraniennes. Une étude prospective de plus grande ampleur est nécessaire. Le testing ligamentaire peropératoire est fondamental. La réparation ligamentaire et l’immobilisation par fixateur externe doivent être réalisés au moindre doute.

 Source : Elsevier-Masson
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Dubois E, Bariatinsky V, Darees M, Wapler C, Chantelot C. Fractures-luxations olécraniennes, traitement et complications – à propos de 17 cas. Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique. 2014 Nov;100(7):S250-S250.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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