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Fréquence des signes radiographiques de séquelle d’épiphysiolyse fémorale chez des sujets candidats à une PTH pour coxarthrose

Auteurs : Murgier J, Espié A1, Bayle-Iniguez X1, Cavaignac E1, Chiron P1
Affiliations : 1Service d’orthopédie-traumatologie, hôpital Pierre-Paul-Riquet, institut de l’appareil locomoteur, cinquième étage, 308, avenue de Grande-Bretagne, 31059 Toulouse, France
Date 2013 Novembre 26, Vol 99, Num 7, pp 653-660Revue : Revue de Chirurgie Orthopedique et TraumatologiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.rcot.2013.07.014
Mémoire original
Résumé

IntroductionLe taux de coxarthroses secondaires à une épiphysiolyse fémorale supérieure (EFS) est débattu, sa fréquence étant sous-estimée notamment en raison des formes mineures asymptomatiques passant inaperçues durant l’enfance.HypothèseLa fréquence des anomalies radiographiques de séquelle d’EFS au stade d’arthroplastie chez l’adulte est supérieure à celle rapportée dans les données récentes de la littérature (6 % à 15 %).Patients et méthodeUne étude épidémiologique prospective et monocentrique a été menée, consistant en une analyse coxométrique des radiographies de hanche des patients devant bénéficier d’une arthroplastie de hanche entre janvier 2010 et mai 2012 pour coxarthrose. Celle-ci permettait de classer l’étiologie de la coxarthrose de chaque patient en fonction des données recueillies (primaire, EFS, dysplasie, maladie protrusive, autres). L’index cervico-céphalique de profil (ICCP), qui quantifie la translation postérieure de la tête fémorale, permettait de repérer les séquelles d’épiphysiolyse.RésultatsCent quatre-vingt-six hanches ont été incluses avec une arthrose qui était considérée comme primitive pour 51 patients (27,4 %), secondaire à une dysplasie pour 42 (22,5 %), à une maladie protrusive pour 38 (20,5 %) ou à une autre pathologie pour 9 (4,9 %) alors que 46 hanches (24,7 %) présentaient une image radiographique compatible avec une séquelle d’EFS. Les déformations à type d’épiphysiolyse représentaient la première étiologie de coxarthrose pour le groupe des patients de moins de 60 ans (30/84 soit 35,7 %). Le groupe EFS avait 56,2 ans (26–80) d’âge moyen (contre 66 [54–91] pour les coxarthroses primitives [p < 0,0001]) avec un sex-ratio de 7,3 hommes contre 1,1 pour les coxarthroses primitives (p < 0,0001). L’ICCP était en moyenne de 13 % (9–24 %) dans le groupe EFS contre 4,3 % (0–8 %) pour les coxarthroses primitives.ConclusionNotre étude a permis d’individualiser une population ayant une anomalie morphologique de l’articulation coxo-fémorale à type d’épyphysiolyse (ICCP > 9 %) et qui développe une coxarthrose plus précoce que le reste de la population. L’EFS est une pathologie plus fréquente que décrite dans la littérature puisqu’elle est la première étiologie de coxarthrose chez les sujets de moins de 60 ans.Niveau de preuveIII : Étude prospective diagnostique avec groupe témoin.

Mot-clés auteurs
Épiphysiolyse; Index cervico-céphalique de profil; Coxarthrose; Radiographie de hanche; Conflit fémoro-acétabulaire antérieur;
 Source : Elsevier-Masson
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Murgier J, Espié A, Bayle-Iniguez X, Cavaignac E, Chiron P. Fréquence des signes radiographiques de séquelle d’épiphysiolyse fémorale chez des sujets candidats à une PTH pour coxarthrose. Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique. 2013 Nov 26;99(7):653-660.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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