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Fractures ostéochondrales du genou sur squelette immature : étude multicentrique française

Auteurs : Chotel F, Knorr G1, Simian E2, Dubrana F3, Versier G4
Affiliations : 1Service orthopédie pédiatrique, hôpital Purpan, 31059 Toulouse, France2Service orthopédie pédiatrique, hôpital pédiatrique Gatien-de-Clocheville, 37044 Tours, France3Service orthopédie et traumatologie, CHU de Brest, 29609 Brest, France
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Date 2011 Décembre 26, Vol 97, Num 8, Supplement, pp S383-S388Revue : Revue de Chirurgie Orthopedique et TraumatologiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.rcot.2011.09.082
Mémoire original
Résumé

IntroductionLes fractures ostéochondrales fémorales ou patellaires compliquant une luxation patellaire sont plus fréquemment observées chez l’adolescent que l’adulte. Ces lésions de passage sur un cartilage articulaire vulnérable sont souvent négligées en phase initiale, ce qui est regrettable compte tenu de leur bonne capacité à cicatriser après repositionnement. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques et d’analyser le résultat du repositionnement de ces fractures sur squelette immature.Patients et méthodesCette étude rétrospective multicentrique regroupe 14 patients et genoux (sept filles). L’âge moyen au moment de l’accident était de 12,9 ans (11,2–14,9) pour les filles et 14 ans (12,2–15) pour les garçons. Ces fractures concernaient le condyle latéral neuf fois et la patella cinq fois. Le mécanisme traumatique était secondaire à une luxation objective de la patella (n = 9) ou un choc direct (n = 4). Il s’agissait neuf fois sur 14 d’accident de sport essentiellement de loisir. Le traitement a été réalisé dans un délai moyen de 5,2 jours (de 0 à 20 jours) par rapport à l’accident. L’ensemble des fragments détachés ont été repositionnés chirurgicalement et fixés par des vis (n = 5), des broches résorbables (n = 5) ou une suture par laçage (n = 4). Pour six patients, il y avait adjonction de colle biologique. Un geste stabilisateur patellaire a été associé au cours du même geste dans deux cas.RésultatsAucune complication postopératoire n’a été notée au recul moyen de 30 mois (de 15 à 89 mois). Il n’y a eu aucune reprise pour échec, l’ensemble des fractures étant consolidées à l’examen final. Le Score IKDC 2000 subjectif moyen était de 88 ± 6 (entre 79 et 98) sur 100 points. Le niveau de satisfaction subjective était très satisfait deux fois et satisfait 12 fois. Le score IKDC final était A pour huit patients, B pour cinq patients et C pour un patient. Trois genoux ont bénéficié secondairement d’une chirurgie de stabilisation de rotule.ConclusionUne meilleure connaissance de cette fracture et une lecture attentive des clichés radiographiques d’un genou avec hémarthrose devrait amener à plus souvent porter ce diagnostic et à proposer un traitement adapté. Toute hémartrose inexpliquée dans un contexte de dysplasie de trochlée doit faire évoquer l’association à une fracture ostéochondrale. Le repositionnement d’un fragment libéré en zone portante doit idéalement être réalisé dans les dix jours mais est encore possible à deux mois ; il donne régulièrement une consolidation et de bons résultats chez l’enfant.Niveau de preuveIV.

Mot-clés auteurs
Genou; Fracture ostéochondrale; Enfant; Adolescent; Traitement; Pronostic;
 Source : Elsevier-Masson
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Chotel F, Knorr G, Simian E, Dubrana F, Versier G. Fractures ostéochondrales du genou sur squelette immature : étude multicentrique française. Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique. 2011 Déc 26;97(8):S383-S388.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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