Introduction (contexte de la recherche)La Qualité de l’air intérieur (QAI) est un enjeu de santé publique. Dans ce contexte, la société Alize, prestataire de services dans le domaine de l’assistance respiratoire, améliore ses services en intégrant sa prestation de conseil en environnement intérieur dans le cadre d’un observatoire patient. Sa préoccupation : l’insufflation directe de polluants/pneumallergènes dans les voies aériennes fragilisées de patients atteints de pathologies respiratoires chroniques par l’intermédiaire de dispositifs médicaux.ObjectifÉvaluer la QAI au domicile de patients. Suggérer des conseils personnalisés d’amélioration de la QAI. Observer un éventuel bénéfice, recueilli sur les signes cliniques et l’observance du patient.MéthodesTrente patients sous oxygénothérapie long terme. Visites à 0, 6 et 12 mois réalisées par un pharmacien titulaire d’un DIU santé respiratoire et habitat. À chaque visite, le bilan de la QAI est scoré selon 8 axes de travail, le ressenti clinique selon un CAT et l’observance relevée. Les résultats sont obtenus par un différentiel des scores obtenus.RésultatsIl a été constaté à la fin de l’observatoire une amélioration de l’observance pour 50 % des patients et de l’état général pour 57 %. L’amélioration de l’état général s’accompagne toujours d’une amélioration de la QAI indépendamment de l’observance. Les axes de la QAI travaillés, permettant une amélioration globale de la QAI, sont ceux en rapport aux habitudes de vie, l’hygiène et la configuration du logement. Cinquante pour cent des patients déclarent avoir appliqué les conseils en totalité et 93 % des patients souhaitent continuer l’application des conseils une fois l’observatoire terminé.ConclusionsSensibiliser le patient et le rendre acteur de l’amélioration de la QAI à son domicile permet conjointement l’amélioration de l’observance et de son état général. L’amélioration passe par des recommandations simples concernant les habitudes de vie, les pratiques ménagères et la configuration du logement. Cet observatoire témoigne de l’existence d’une relation de cause à effet entre l’amélioration du nombre moyen des axes de la QAI travaillés et l’amélioration de l’état général du patient.