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Vascularite urticarienne au cours d’une tuberculose choriorétinienne

Auteurs : Badri T1, Kefi A1, Mokhtar I1, Zaiem A2
Affiliations : 1Servide de dermatologie, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie2Centre national de pharmacovigilance, Tunis, Tunisie
Date 2017 Avril, Vol 57, Num 3, pp 261-261Revue : Revue Francaise d'Allergologie (2009)DOI : 10.1016/j.reval.2017.02.131
Médi-32
Résumé

IntroductionLes réactions cutanées aux antituberculeux sont assez fréquentes allant du simple rash morbiliforme aux véritables tableaux de toxidermie grave. La survenue de ces manifestations reste imprévisible, soudaine et dose indépendante conduisant parfois à l’arrêt du traitement, posant ainsi un problème de prise en charge thérapeutique.MéthodesNous rapportant un cas de vascularite urticarienne, forme rare de toxidermie rapportée aux antituberculeux.RésultatsUne patiente âgée de 51 ans, a présenté une tuberculose choriorétinienne et a été mise sous quadrithérapie antituberculeuse (isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et éthambutol). L’évolution était marquée par l’apparition à j21 de traitement, d’une éruption urticarienne fixe prurigineuse nécessitant l’arrêt des antituberculeux. L’examen a objectivé de multiples plaques érythémato-papuleuses à centre excorié siégeant au niveau du tronc et des membres. L’examen histopathologique de la plaque avait montré un derme siège d’un infiltrat inflammatoire de moyenne abondance fait de polynucléaires neutrophiles altérés autour des capillaires dermiques avec altération focale de la paroi des vaisseaux. Un bilan étiologique exhaustif de vascularite urticarienne avait exclu les étiologies infectieuses et systémiques. L’évolution clinique était favorable après l’arrêt du traitement. La réintroduction des antituberculeux un par un était responsable de la réapparition du prurit dès la réintroduction de l’éthambutol. L’imputabilité médicamenteuse de la vascularite urticarienne aux antituberculeux était ainsi confirmée.DiscussionLes vascularites urticariennes aux antituberculeux sont rares. L’association vascularite et tuberculose a été décrite pour la première fois en 1967. Le délai d’apparition des lésions par rapport au début du traitement est de 7–21 jours. Chez notre patiente l’imputabilité médicamenteuse de la vascularite semble probable devant un délai compatible, une régression de la symptomatologie à l’arrêt des antituberculeux et la reprise du prurit à la réintroduction de ces médicaments.ConclusionBien que rare, la vascularite urticarienne aux antituberculeux est une entité à connaître surtout dans un pays à forte endémicité tuberculeuse.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Badri T, Kefi A, Mokhtar I, Zaiem A. Vascularite urticarienne au cours d’une tuberculose choriorétinienne. Revue Francaise d'Allergologie (2009). 2017 Avr;57(3):261-261.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/04/2017.


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