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Gestion de l’éviction des produits à risque et évaluation du nombre de rechutes parmi les patients ayant un eczéma allergique de contact à la méthylisothiazolinone entre 2010 et 2015

Auteurs : Bouschon PB1, Waton JW2, Ferrier Le Bouedec MCF1
Affiliations : 1Service de dermatologie, Clermont-Ferrand, France2Service de dermatologie, Nancy, France
Date 2017 Avril, Vol 57, Num 3, pp 241-241Revue : Revue Francaise d'Allergologie (2009)DOI : 10.1016/j.reval.2017.02.078
Derm-12
Résumé

IntroductionLa méthylisothiazolinone (MI) est un conservateur utilisé depuis 2005 dans notre quotidien. Peu après son introduction, de nombreux cas d’allergie ont été répertoriés. Il existe un véritable problème concernant l’éviction de cet allergène ubiquitaire pour les populations sensibilisées. Peu d’études se sont intéressées au devenir des patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’évolution à long terme des patients après le diagnostic d’allergie à la MI.MéthodesNotre étude reprend rétrospectivement l’ensemble des patients sensibilisés à la MCI/MI et MI entre 2010 et 2015, au CHU de Clermont-Ferrand. Les caractéristiques de l’eczéma étaient répertoriées pour chaque patient. À travers un questionnaire téléphonique, nous avons interrogé ces mêmes patients sur le nombre de rechutes et leur gestion depuis le diagnostic d’eczéma de contact. Nous avons discuté les difficultés d’éviction, l’information retenue et les améliorations à apporter à nos pratiques professionnelles.RésultatsAu total, 98 patients d’âge moyen de 40 ans avaient des tests positifs pour la MI, 73 % étaient des femmes, 31 % étaient atopiques et 58 % poly sensibilisés. Un total de 46 patients ont répondu au questionnaire. Parmi les rechutes, 8 étaient sévères et 23 non sévères ou chroniques. Au total, 6/8 avaient une atteinte des mains, 5/8 patients avaient identifié un produit responsable, tous les patients avaient un terrain atopique. Et, 4/8 patients jugeaient leur attitude d’éviction bonne, les 4 autres plutôt moyenne ou faible.DiscussionLes caractéristiques démographiques des patients, les localisations cliniques, les produits sources retrouvés sont en accord avec les données de la littérature. Des plaques d’eczéma persistent chez la moitié des patients malgré une attitude d’éviction correcte, cependant, on ne peut exclure le rôle d’effets confondants (atopie, dermite d’irritation, autres sensibilisations allergiques). Les rechutes sévères sont néanmoins peu fréquentes. Les patients semblent satisfaits de la prise en charge. Les perspectives d’amélioration résident dans un suivi dermatologique, un projet d’éducation personnalisé ou collectif, et des rappels d’information.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Bouschon PB, Waton JW, Ferrier Le Bouedec MCF. Gestion de l’éviction des produits à risque et évaluation du nombre de rechutes parmi les patients ayant un eczéma allergique de contact à la méthylisothiazolinone entre 2010 et 2015. Revue Francaise d'Allergologie (2009). 2017 Avr;57(3):241-241.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/04/2017.


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