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Quel allergène semble se cacher derrière les allergies alimentaires mangue-litchi-épices ?

Auteurs : Jubin V, Villard-Truc F1, Gomez SA André2, Payot F2, Atmani S2, Bienvenu F3
Affiliations : 1Service de gastro-entérologie et allergologie pédiatrique, HFME, Bron, France2Service de pneumologie et allergologie pédiatrique, HFME, Bron, France3Laboratoire d’immunologie, CH Lyon Sud, Pierre-Bénite, France
Date 2016 Avril, Vol 56, Num 3, pp 278-279Revue : Revue Francaise d'Allergologie (2009)DOI : 10.1016/j.reval.2016.02.041
Ali-20
Résumé

IntroductionLa mangue est un fruit de la famille des anacardiacées qui inclue également noix de cajou, pistache et sumac. Il est rapporté des allergies croisées entre mangue et armoise[1]. Des panallergènes sont responsables de réactivités croisées entre pollens et allergènes alimentaires végétaux. L’allergène majeur de l’armoise nArt v1 a également été identifié dans les aliments de la famille des ombellifères[2–4].MéthodesNous rapportons 2 cas d’enfants ayant présenté une allergie alimentaire à la mangue, au litchi et aux épices pour lesquels une sensibilisation à la défensine de l’armoise nArt v1 a été retrouvée.RésultatsRio, 10 ans, aux antécédents d’asthme du nourrisson a présenté une gêne respiratoire après consommation de mangue et après ingestion de riz aux épices colombo puis une urticaire et des douleurs abdominales après consommation de litchi. Il mange de la noix de cajou sans problème. On retrouve une sensibilisation à la mangue, au litchi et à l’armoise en rapport avec une sensibilisation nArtv 1 à 19,9 KU/L.Léa, 14 ans, aux antécédents de rhino-conjonctivite allergique à l’ambroisie-armoise, a présenté un choc anaphylactique après consommation de mangue et après ingestion de crevettes au curry, une gêne respiratoire et une urticaire après consommation de litchi et un prurit oropharyngé après ingestion de persil. Crevette, noix de cajou, pistache et céleri ont été consommés sans problème par la suite. On retrouve une sensibilisation à la mangue, litchi, curry, coriandre, cumin et persil, ainsi qu’à l’ambroisie, l’armoise avec une positivité nette pour le recombinant nArt v 1 à 73,6 KU/L. Dans les 2 cas, il n’est pas retrouvé de sensibilisation vis-à-vis des recombinants nArt v3, LTP de l’armoise, et Bet v1 et Bet v2 respectivement PR10 et profiline du bouleau.ConclusionCes cas illustrent une allergie alimentaire mangue-litchi-épices associée à une sensibilisation pour la défensine n Art v1 pouvant être le panallergène à l’origine de cette réactivité croisée.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Jubin V, Villard-Truc F, Gomez S, Payot F, Atmani S, Bienvenu F. Quel allergène semble se cacher derrière les allergies alimentaires mangue-litchi-épices ?. Revue Francaise d'Allergologie (2009). 2016 Avr;56(3):278-279.
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Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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