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Quand arrêter un traitement par omalizumab au cours d’une immunothérapie allergénique aux venins d’hyménoptères ? À propos d’un cas

Auteurs : Waked M, Gaillet G1, Dupin C1, Russier M1, Rigal E1, Nouar D1, Hoarau C1
Affiliations : 1Unité transversale d’allergologie, pôle médecine CHRU de Tours, Tours, France
Date 2015 Avril, Vol 55, Num 3, pp 272-272Revue : Revue Francaise d'Allergologie (2009)DOI : 10.1016/j.reval.2015.02.178
The-17
Résumé

IntroductionLes immunothérapies aux venins d’hyménoptères sont parfois difficiles à débuter compte tenu de réactions systémiques sévères. L’utilisation de l’omalizumab permet d’initier ces traitements jusqu’aux doses d’allergènes efficaces. Cependant, si l’utilisation de l’omalizumab est actuellement bien établie, la durée et les modalités d’arrêt du traitement ne sont pas bien codifiées avec de nombreux échecs à l’arrêt de l’anti-IgE.MéthodesNous rapportons le cas d’un patient allergique au venin d’abeille pour lequel une immunothérapie n’a pu être initiée que sous omalizumab. L’anti-Ig E a été débuté à 300 mg en juin 2011 avec une injection tous les 28 jours. Cinq semaines après le début de l’omalizumab, l’immunothérapie a été débutée avec une augmentation progressive de 1 à 150 μg de venin sur 6 semaines avec des injections tous les 7 jours. L’omalizumab a été poursuivi à la même posologie tous les 28 jours pendant 8 mois, en association avec l’immunothérapie. Puis l’anti-Ig E a été diminué à 225 mg pendant 7 mois, à 150 mg pendant 5 mois et arrêté en février 2013. L’immunothérapie a été poursuivie à 150 μg tous les mois jusqu’à l’arrêt de l’omalizumab puis poursuivie à 110 μg toutes les 5 semaines avec un relai de la prise en charge chez son médecin traitant.RésultatsAucune réaction systémique ne s’est produite pendant toute la durée du traitement par omalizumab et après son arrêt. L’immunothérapie est actuellement poursuivie sans effet secondaire.DiscussionLe protocole utilisé a permis un arrêt de l’omalizumab progressif sur plusieurs mois en réduisant les posologies sans espacer les injections. L’évolution favorable à l’arrêt de l’omalizumab nous a conduit à réaliser chez un second patient une immunothérapie dans les mêmes conditions avec une aussi bonne tolérance. Les échecs rapportés lors de l’arrêt de l’omalizumab dans l’immunothérapie aux venins d’hyménoptères pourraient être secondaires à un arrêt trop précoce des anti-IgE.ConclusionLe protocole d’immunothérapie aux venins d’hyménoptères avec diminution très progressive de la posologie de l’anti-IgE a permis un sevrage complet de l’omalizumab et la poursuite du traitement avec une excellente tolérance.

 Source : Elsevier-Masson
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Waked M, Gaillet G, Dupin C, Russier M, Rigal E, Nouar D, Hoarau C. Quand arrêter un traitement par omalizumab au cours d’une immunothérapie allergénique aux venins d’hyménoptères ? À propos d’un cas. Revue Francaise d'Allergologie (2009). 2015 Avr;55(3):272-272.
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Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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