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Un cas pédiatrique d’œsophagite à éosinophiles induite par réintroduction alimentaire

Auteurs : Blanc S, Dupont C1, Bourrier T2
Affiliations : 1Explorations fonctionnelles digestives-gastro-entérologie-allergologie pédiatriques, Hôpital Necker–Enfants-Malades, Paris, France2Service d’allergologie pédiatrique, Hôpitaux pédiatriques de Nice, CHU-Lenval, Nice, France
Date 2015 Avril, Vol 55, Num 3, pp 218-219Revue : Revue Francaise d'Allergologie (2009)DOI : 10.1016/j.reval.2015.02.021
Ali-19
Résumé

IntroductionAlexandre, atopique documenté, asthmatique, allergique respiratoire, a révélé une allergie alimentaire à l’arachide à l’âge de 2 ans et a bénéficié de plusieurs tests de provocation à l’arachide toujours positifs, sans mise en route d’immunothérapie orale. Il est polyallergique : noisette, kiwi, et autres légumineuses. Un test de provocation négatif pour le petit pois (dose cumulée de 30 g) à l’âge de 14 ans a fait réintroduire en 2010 cette légumineuse dans l’alimentation, pour maintenir sa tolérance. Il en consomme une cuillère à soupe une fois par semaine sans réaction immédiate même modérée mais avec un relatif dégoût. Il rapporte après 3 mois des phénomènes de dysphagie avec impression de blocage alimentaire. Il n’a aucun antécédent évoquant un reflux gastro-œsophagien. L’endoscopie œsophagienne, proposée à la famille dès janvier 2012, n’est effectuée que 2 ans plus tard, les phénomènes restant intermittents. En janvier 2014 malgré un aspect macroscopique normal de la muqueuse, les biopsies œsophagiennes étagées confirment le diagnostic d’œsophagite à éosinophiles (plus de 15 éosinophiles par champ à l’objectif ×40 sur toutes les biopsies). La famille accepte la reprise du régime d’éviction, soit l’arrêt de la consommation du petit pois. Au contrôle endoscopique effectué 4 mois plus tard, avec une disparition complète de la symptomatologie clinique, les biopsies sont normales (moins de 2 éosinophiles par champ).ConclusionÀ la suite des observations d’œsophagite à éosinophiles induites par immunothérapie orale par le lait, l’œuf et l’arachide, cette observation est la première décrivant la survenue d’une œsophagite à éosinophiles dans une tentative de maintien de tolérance d’une légumineuse autre que l’arachide.

 Source : Elsevier-Masson
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Blanc S, Dupont C, Bourrier T. Un cas pédiatrique d’œsophagite à éosinophiles induite par réintroduction alimentaire. Revue Francaise d'Allergologie (2009). 2015 Avr;55(3):218-219.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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