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Facteurs de risque de persistance de l’allergie aux protéines de lait de vache

Auteurs : Siala N, Fetni I1, Khlayfia Z1, Hassouna R1, Azzabi O1, Rebah O1, Halioui S1, Maherzi A1
Affiliations : 1Hôpital Mongi Slim La Marsa, La Marsa, Tunisie
Date 2015 Avril, Vol 55, Num 3, pp 216-216Revue : Revue Francaise d'Allergologie (2009)DOI : 10.1016/j.reval.2015.02.013
Ali-11
Résumé

IntroductionL’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) est l’une des allergies alimentaires les plus fréquentes en pédiatrie. Son pronostic est le plus souvent bon. Néanmoins, des études récentes suggèrent un changement dans l’histoire naturelle de cette allergie avec une augmentation du pourcentage des formes persistante. Nous nous proposons à travers ce travail d’étudier les facteurs de risque de persistance.MéthodesIl s’agit d’une étude descriptive, unicentrique, rétrospective colligeant les enfants ayant une APLV suivis dans le service de pédiatrie de l’hôpital Mongi Slim La Marsa (janvier 2005–mai 2014). Nous avons exclus les patients ayant une APLV non IgE médiée, les patients ayant une APLV guéris à un âge < 3 ans et les patients ayant une APLV non encore guérie et dont l’âge est < 3 ans.RésultatsParmi 78 enfants ayant une APLV, nous avons retenu 44. Le sex-ratio était de 1,9. L’âge médian au début des symptômes était de 3 mois. Six enfants avaient une forme à début néonatal. L’âge médian au diagnostic était de 5,5 mois. Les antécédents familiaux d’atopie étaient retrouvés dans 25 cas, les antécédents personnel d’asthme chez 26 cas dont 6 avaient un début néonatal et 6 autres une allergie aux hydrolysats de protéines de lait de vache. Vingt-huit patients (63 %) avaient une APLV persistantes au-delà de l’âge de 3 ans. Les facteurs étudiés liés à la persistance de l’APLV de façon significative étaient : l’atopie chez le père (p = 0,037), l’association avec d’autres allergies alimentaires (p = 0,032), les manifestations cutanées (p = 0,019), les formes grave avec œdème de Quincke, la mise sous peptijunior (p = 0,009) ou modilac riz (p = 0,03).ConclusionL’APLV persistante pose un réel problème de prise en charge. La connaissance des facteurs de risque de persistance permettent de mieux les identifier et de prendre les mesures préventives adéquates.

 Source : Elsevier-Masson
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Siala N, Fetni I, Khlayfia Z, Hassouna R, Azzabi O, Rebah O, Halioui S, Maherzi A. Facteurs de risque de persistance de l’allergie aux protéines de lait de vache. Revue Francaise d'Allergologie (2009). 2015 Avr;55(3):216-216.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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