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Quelle pratique sportive pour les insuffisants rénaux terminaux sous dialyse ? Quelle place pour le kinésithérapeute ?

Auteurs : Thirion C1, Roueff S2, Pillu M3
Affiliations : 1École nationale de kinésithérapie et de rééducation, les hôpitaux de Saint-Maurice (94), 12, rue de Val-d’Osne, 94410 Saint-Maurice, France2HU-Paris Ouest site Georges-Pompidou, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France3UFR médicale Paris-Sud 11, université Paris-Sud, 94270 Le Kremlin-Bicêtre, France
Date 2017 Avril, Vol 17, Num 184, pp 97-98Revue : Kinésithérapie, la revueDOI : 10.1016/j.kine.2017.02.111
103.
Résumé

IntroductionLes patients atteints d’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) évoluent vers un déconditionnement physique progressif sans pratique d’activité physique et sportive (APS)[1,2]. Malgré ses bienfaits démontrés chez le dialysé, celle-ci est loin d’être systématisée[3]Ses caractéristiques (intensité, durée, fréquence…) pour être favorable à la santé du dialysé restent à préciser[4]. Des dialysés arrivent à maintenir une qualité de vie et une pratique sportive de haut niveau. L’objectif de cette recherche a été de réaliser une cartographie des APS de l’IRCT sous dialyse.Matériel, population et méthodeUn questionnaire spécifique - auto-administré par Internet - a été créé pour cette étude exploratoire descriptive des IRCT, dialysés et qui pratiquent une APS dites « régulière » (> 1 h/s de façon assidue). Les sujets pratiquant moins d’une heure pas semaine ont été exclus de l’étude (Ce n’est pas nécessaire de le rajouter).RésultatsDix sujets IRCT ont été inclus dans l’étude, 8 questionnaires ont été exploités. Quatre sujets déclarent un niveau important d’APS et 4 sujets déclarent un niveau modéré. Les sportifs modérés pratiquent une fois par semaine et seulement 2 sportifs pratiquent les jours de dialyse. L’entrainement n’est ni structuré, ni encadré. Les sujets pratiquent de l’APS de façon empirique sans coach, ni connaissances des paramètres de suivi physiologique. Il n’est pas possible d’évaluer à quel point leurs APS sont bénéfiques pour leur santé.Conclusion ou discussionAucune conclusion ne peut être tirée vu (invariable) la taille de la population. La description de l’APS pratiquée est loin des recommandations de l’OMS[5]. Les IRCT sont limités dans leur pratique les jours de dialyse. Construire une Education Thérapeutique du Patient à la pratique sportive pourrait permettre de mesurer l’efficience de cette APS et ainsi l’optimiser. Cela nécessiterait une formation spécifique à l’éducation thérapeutique[6]pour construire une éducation aux APS adaptées des IRCT. Le développement de réseaux de professionnels permettrait d’orienter et de guider cette pratique sportive afin qu’elle soit optimum pour leur santé[7]. Une coopération et une formation approfondie entre les kinésithérapeutes et enseignants en activités physiques adaptées dont les compétences se complètent deviennent une nécessité. D’autant plus que la tendance actuelle des APS[8]est à l’individualisme et l’offre de soins libérale ne répond pas à cette problématique. L’association Tans-Form (Trans-Forme ? Voir référence) par son expérience pourrait constituer un noyau de ces réseaux[9].

Mot-clés auteurs
Dialyse; Insuffisance rénale chronique; Activité physique; Sport; Questionnaire;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Thirion C, Roueff S, Pillu M. Quelle pratique sportive pour les insuffisants rénaux terminaux sous dialyse ? Quelle place pour le kinésithérapeute ?. Kinésithérapie, la revue. 2017 Avr;17(184):97-98.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 03/11/2022.


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