ObjectifLe but de cette recherche était de déterminer en quoi l’accompagnement des étudiants masseurs-kinésithérapeutes en stage participe à leur futur choix d’exercice.MéthodeL’enquête de terrain a été mise en œuvre grâce à une méthodologie qualitative, basée sur une approche hypothético-déductive. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès d’une population de neuf masseurs-kinésithérapeutes salariés hospitaliers ou libéraux et d’étudiants.RésultatsL’analyse thématique a confirmé l’existence de deux segments distincts au sein du métier. L’étude des parcours de professionnalisation a permis d’élaborer des « profils » de praticiens et étudiants. La fonction d’accompagnant est apparue mal identifiée, sa mise en pratique semble dépendante des acteurs et se baserait sur une logique transmissive. Enfin, un décalage entre les IFMK et la réalité du métier ainsi qu’un manque de partenariat ont été révélés.DiscussionL’orientation vers tel ou tel secteur d’exercice professionnel semble dépendre de multiples facteurs en interaction. Les conditions offertes par la formation ne semblent pas favoriser une véritable démarche projective d’insertion professionnelle.ConclusionDe plus amples investigations sur l’influence de l’héritage social dans l’orientation des futurs masseurs-kinésithérapeutes sont nécessaires. L’alternance, et sa mise en œuvre au regard du contexte du métier est interrogée, des pistes de travail sont proposées.Niveau de preuveNon adapté.