L’Homme est le seul être à accéder à la verticalité avec une station totalement érigée, de façon exclusive, stable et ergonomique (Baiardi, 2012). Cette fonction posturale, comme toutes les autres, est soumise au vieillissement qui s’exprime sur les composantes biomécaniques, locomotrices et neuro-sensorielles. Les pathologies du grand âge ont aussi leur responsabilité dans le phénomène. Le tout est à l’origine d’une modification de la position de départ pour une adaptation posturale efficiente.La perte des amplitudes articulaires associée au déficit de force musculaire sont les principales causes sur le plan locomoteur dans lesquelles on retrouve aussi les troubles de la statique du pied.Sur le plan neuro-sensoriel, les entrées visuelles, vestibulaires et proprioceptives subissent les effets du vieillissement et sont à l’origine d’un défaut de perception.Au niveau central, l’intégration des données peut être perturbée. Les mécanismes d’anticipation et de réaction sont altérés tout comme la notion de verticale subjective.Quant aux pathologies ayant un retentissement sur la posture du sujet âgé, on retiendra surtout le syndrome de désadaptation psychomotrice, la maladie de Parkinson et l’altération cognitive.L’évaluation de ces patients devra se faire à l’aide d’échelles validées pour permettre une approche thérapeutique la plus personnalisée possible en fonction des déficiences et incapacités observées.