L’IRM, du fait de sa spécificité, a une place prépondérante pour la caractérisation des masses annexielles. Pour permettre une prise en charge adaptée, et notamment éviter des chirurgies extensives inutiles et détecter des lésions à haute probabilité de malignité, une standardisation des protocoles et des comptes rendus est nécessaire. Le protocole d’IRM doit comporter au minimum une séquence axiale T2 abdominopelvienne, une séquence sagittale T2, une séquence axiale T1 sans et avec saturation du signal de la graisse, une séquence axiale de diffusion, une séquence T1 avec saturation du signal de la graisse après injection dynamique de gadolinium et une séquence T1 avec saturation du signal de la graisse après injection tardive de gadolinium. La conclusion du compte rendu doit comporter un score diagnostique (« Ovarian-adnexal Imaging-Reporting-Data System [O-Rads] IRM version 1 » ; ancienne dénomination : Adnex MR) et éventuellement une ou plusieurs hypothèse(s) anatomopathologique(s). Ces recommandations sont issues des travaux coordonnées par le Collège des gynécologues obstétriciens (CNGOF) et de l'Institut national du cancer (INCa) et ont été validées par la Société d'imagerie de la femme (Sifem).