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Vécu de la grossesse chez les médecins en formation

Auteurs : Kotti N1, Hajjaji M1, Ellouze G2, Feki A1, Jmal hammami K1, Masmoudi M1
Affiliations : 1Occupational médicine, Sfax, Tunisie2Inspection médicale de médecine du travail, Sfax, Tunisie
Date 2018 Mai, Vol 79, Num 3, pp 312-312Revue : Archives des Maladies Professionnelles et de l'EnvironnementDOI : 10.1016/j.admp.2018.03.219
Th5-P156
Résumé

IntroductionLes exigences de la formation des femmes médecins au cours de leur cursus s’opposent aux réalités de la maternité d’autant plus qu’il existe souvent un manque de tolérance à l’égard des femmes enceintes.ObjectifsDécrire le déroulement de la grossesse chez les médecins stagiaires et déterminer leurs suggestions concernant l’amélioration du vécu de la grossesse au cours de leur formation.Matériel et méthodesNotre étude était transversale effectuée auprès des stagiaires internés et des résidentes du CHU Hédi Chaker de Sfax. Le recueil des données était effectué à l’aide d’un questionnaire portant sur les caractéristiques socioprofessionnelles, le déroulement de la grossesse et leurs propositions pour mener une grossesse sereine.RésultatsNotre population était composée de stagiaires internées (27,5 %) et de résidentes (72,55 %). La majorité (74,4 %) effectuait des gardes au cours de leur grossesse dont le quart continuait à les assurer après le terme de 36 semaines d’aménorrhée. Les principales contraintes professionnelles étaient le travail debout (58,1 %), les postures contraignantes (23,3 %), l’exposition aux rayonnements ionisants (16,3 %), l’exposition aux agents biologiques (25,6 %) et les contraintes de temps (44,2 %). Les médecins pensaient que leurs grossesses avaient un impact négatif sur leur formation dans 62,7 % des cas et que leur travail n’était pas propice pour mener une grossesse en toute sérénité dans 78,4 % des cas. Elles étaient intéressées par le travail en temps partiel au cours de la grossesse dans 51 % des cas et après la naissance de leurs bébés dans 78,4 % des cas. Elles étaient d’accord à l’instauration d’un stage supplémentaire pour couvrir les périodes de congés dans 39,1 % des cas de même au report de stage au cours de la grossesse dans un tiers des cas et après l’accouchement dans les deux tiers. La majorité suggérait l’éviction de travail de nuit pour la femme enceinte et de même pour la femme allaitante dans un tiers de cas.ConclusionLes médecins sont une population à haut risque obstétrical. Il apparaît nécessaire de réfléchir à des adaptations permettant aux femmes médecins de mieux concilier parcours familial et parcours professionnel.

Mot-clés auteurs
Grossesse; Médecin; Impact;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Kotti N, Hajjaji M, Ellouze G, Feki A, Jmal hammami K, Masmoudi M. Vécu de la grossesse chez les médecins en formation. Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement. 2018 Mai;79(3):312-312.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 08/06/2018.


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