Le sepsis néonatal et l’asphyxie périnatale continuent d’être une impor- tante cause de mortalité et de morbidité chez le nouveau-né. Dans ces situations, une collaboration étroite entre les pédiatres et la biologie doit être obtenue. Les marqueurs biologiques d’infection, comme la procalcitonine dosée maintenant par certaines équipes au niveau du cordon ombilical, peuvent aider le clinicien à mieux préciser le risque infectieux afin d’éviter le recours à une antibiothérapie parfois abusive. La mesure du pH ou des lactates sanguins sont des signes d’alerte pour le clinicien en cas d’asphyxie périnatale mais ces marqueurs ne permettent pas à eux seuls de préciser le pronostic neurologique. Le lien de causalité entre survenue d’un handicap (paralysie cérébrale) et la naissance dans un contexte d’asphyxie perpartum ne peut être évoqué que lorsque s’associent un contexte d’événement perpartum à risque (anamnèse), des marqueurs biologiques d’asphyxie fortement perturbés et une encéphalopathie néonatale clinique.