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Génotypage et suivi des papillomavirus à haut risque par auto-prélèvement dans une population de femmes de 35–69 ans non participantes au dépistage par cytologie (2011–2012)

Auteurs : Tamalet C1, Halfon P2, Grob A3, Le Retraite L4, Sancho-Garnier H5, Leandri F4, Piana L4
Affiliations : 1IHU Méditerranée Infection, Fédération de microbiologie clinique, CHU Timone, Marseille, France2Laboratoire Alphabio, Hôpital Européen, Marseille, France3Laboratoire départemental d’analyses des Bouchesdu-Rhône (LDA13), Technopôle de Château-Gombert, Marseille, France
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Date 2014 Septembre, Vol 2014, Num 465, Part 2, pp 10-10Revue : Revue Francophone des LaboratoiresDOI : 10.1016/S1773-035X(14)72663-2
Session Dépistage, test HPV
Résumé

La présence persistante d’HPV à haut-risque (HPV-HR) oncogène est le premier facteur de risque du cancer du col de l’utérus. En France 40 % des femmes de 25 à 65 ans ne sont pas dépistées par le frottis cervical (FCU). Le refus de l’examen gynécologique est un motif fréquent de non-participation au dépistage, en particulier chez les femmes en situation médicosociale défavorisée. Une alternative au dépistage par FCU est l’auto-prélèvement vaginal (APV) pour recherche d’HPV-HR. L’objectif de cette étude est d’évaluer le taux de participation à l’APV, la qualité de l’APV ainsi que la prévalence des types d’HPV-HR dans une population de femmes défavorisées de Marseille (BDR).Un dispositif d’APV a été adressé à 22 702 femmes de 35–69 ans, sans dépistage cytologique depuis ≥ 2 ans, résidant dans les 13e, 14e, 15e, 16earrondissements de Marseille en 2011–2012. Les APV étaient adressés dans une enveloppe réponse T aux laboratoires de virologie partenaires de l’étude. Les HPV-HR ont été recherchés par le test Abbott RT HR-HPV et les HPV-HR autres que 16/18 ont été typés par la technique Inno-Lipa (Innogenetics). Un 2eAPV était adressé 12 mois plus tard aux femmes ayant eu un 1erAPV positif et sans suivi connu.4 245 APV (18,7 %) ont été réalisés. 0,21 % des tests HPV sont ininterprétables (9/4 245). La prévalence de l’infection HPV-HR est de 14,4 % (609/4 245). La prévalence de l’infection HPV16 est de 19 % (114/1 245) et celle de l’infection HPV18 de 7 % (41/4 245). La prévalence des infections HPV-HR autres que 16/18 est de 75 % (454/609). Parmi les 454 HPV-HR autres que 16/18 positifs, le typage de 283 échantillons montre que les HPV-HR les plus fréquents (> 10 %) sont : HPV52 (29 %), 66 (19,4 %), 51 (18,3 %), 31 (14 %), 54 (12,7 %). Les HPV-HR de fréquence intermédiaire (> 5 % < 10 %) sont HPV33, 35, 39, 44, 56, 70, 71 ; et de fréquence faible (< 5 %) : HPV45, 59, 69. La prévalence des infections à HPV-HR multiples est de 55,5 % (≥ 2 HPV-HR, min 2- max 13). Les résultats des APV adressés 12 mois plus tard aux 295 femmes sans suivi connu, seront présentés.En conclusion, l’APV, dont la qualité est excellente, permet d’accroître la participation au dépistage du cancer du col. Les résultats montrent une forte prévalence d’HPV-HR autres que 16/18 (75 %). Le typage de ces HPV-HR autres que 16/18 montre qu’il s’agit majoritairement d’HPV 52, 66, 51, 31, 54.

 Source : Elsevier-Masson
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Tamalet C, Halfon P, Grob A, Le Retraite L, Sancho-Garnier H, Leandri FX, Piana L. Génotypage et suivi des papillomavirus à haut risque par auto-prélèvement dans une population de femmes de 35–69 ans non participantes au dépistage par cytologie (2011–2012). Revue Francophone des Laboratoires. 2014 Sep;2014(465):10-10.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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