Satisfaisant les besoins “éliminer” et “être propre et protéger ses téguments” [1], la continence est la capacité de la personne à contenir ses urines de telle sorte qu’elle puisse réaliser son besoin en toute intimité ou le différer si le contexte ne le permet pas. Quel que soit l’âge, la perte involontaire d’urine, ponctuelle ou chronique, a des conséquences tant physiques, psychiques que sociales. Le vieillissement physiologique de la fonction urinaire, les antécédents médico-chirurgicaux (obstétriques, gynécologiques, urologiques, neurologiques) et polypathologiques sont susceptibles de modifier cette fonction [2]. Encourager la personne âgée à confier ses éventuelles difficultés vésico-sphinctériennes et ses stratégies pour y faire face permet d’identifier les fausses croyances, favorisant la prévention des risques sous-jacents et l’ajustement optimal des options thérapeutiques.