Les patients présentant une maladie rénale chronique ont un risque infectieux accru qui peut être diminué par la vaccination. Cette susceptibilité aux infections peut être secondaire à la néphropathie comme, par exemple, dans le cadre du syndrome néphrotique, aux traitements utilisés, notamment immunosuppresseurs ou au traitement de suppléance. De plus, l’altération de la fonction rénale entraîne une diminution de la réponse vaccinale pouvant nécessiter une adaptation des schémas vaccinaux. Les traitements immunosuppresseurs couramment employés en néphrologie contre-indiquent l’utilisation de certains vaccins et peuvent impliquer la réalisation de sérologies préalables. Le but de cette synthèse est de proposer des pistes de calendrier vaccinal selon les caractéristiques des patients rencontrés en néphrologie et de leurs pathologies.