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Néphropathie diabétique au CHU Ibn Sina : profil épidémiologique et facteurs de risque

Auteurs : Belmokadem S, Shimi N1, Azouzi A1, Ouzeddoun N1, Rhou H1, Bayahia R1, Benamar L1
Affiliations : 1Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
Date 2016 Septembre, Vol 12, Num 5, pp 401-401Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueDOI : 10.1016/j.nephro.2016.07.116
PME.08
Résumé

IntroductionLa néphropathie diabétique est l’une des principales causes d’insuffisance rénale terminale au Maroc. Les interventions qui permettent de la dépister, d’en retarder la survenue et la progression sont donc essentielles.Patients et méthodesNotre étude observationnelle s’étale sur une période de 15 ans (2000–2014) incluant tous les patients diabétiques de type 2 ayant une néphropathie diabétique suivi en consultation de néphrologie au sein du CHU Ibn Sina de Rabat. Nous avons réparti ces patients en 2 groupes : avec et sans IRC. Nous avons analysé les différents paramètres cliniques, biologiques et évolutifs des patients avant l’instauration des mesures de néphroprotection et après un an de suivi. Le but de notre travail est de déterminer les facteurs de risque (FDR) liés à l’insuffisance rénale chronique chez le diabétique de type 2 et d’apprécier l’évolution de cette insuffisance rénale chronique (IRC) après une prise en charge néphrologique.RésultatsParmi les 1396 patients colligés dans notre étude, 890 étaient au stade d’IRC (63,7 %) tandis que 506 patients présentaient une néphropathie diabétique sans IRC (36,3 %). L’âge moyen de nos patients était de 62,22 ± 11 ans Le sex-ratio était de 1,25. À l’admission, le diabète était déséquilibré chez 56,6 % des patients. Seul l’âge avancé, le sexe masculin, l’anémie et l’hyperuricémie représentaient des FDR liés à l’IRC en analyse multivariée. Après une prise en charge néphrologique et un suivi d’une année, on note une baisse significative de l’excrétion urinaire d’albumine dans les deux groupes ainsi qu’une stabilisation de l’insuffisance rénale avec un déclin de 1,6 mL/min/an dans le groupe ayant l’IRC.DiscussionLa néphropathie diabétique est l’une des premières causes d’entrée en dialyse dans le monde. Elle constitue un marqueur de risque cardiovasculaire. L’intervention précoce surtout chez les sujets à risque est déterminante.ConclusionLa majorité de nos patients avaient une IRC à la première consultation, ce qui rend leur prise en charge compliquée. Un dépistage précoce avec une prise en charge multidisciplinaire permettrait d’améliorer le pronostic en ralentissant le plus possible la progression de la néphropathie diabétique.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Belmokadem S, Shimi N, Azouzi A, Ouzeddoun N, Rhou H, Bayahia R, Benamar L. Néphropathie diabétique au CHU Ibn Sina : profil épidémiologique et facteurs de risque. Néphrologie et Thérapeutique. 2016 Sep;12(5):401-401.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 28/09/2016.


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