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Qualité de vie des jeunes patients ayant eu une transplantation rénale

Auteurs : Bourouhou H, Khattabi I1, Adnani I El1
Affiliations : 1Néphrologie, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc
Date 2015 Septembre, Vol 11, Num 5, pp 425-426Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueDOI : 10.1016/j.nephro.2015.07.466
PMT.21
Résumé

IntroductionAu Maroc, le programme de greffe rénale pédiatrique a débuté en 2007. Dans la majorité des cas, ces transplantations se déroulent aujourd’hui sans problème somatique majeur, Mais qu’en est-il du vécu psychique et de qualité de vie de ces enfants ?Patients et méthodesÉtude rétrospective sur 6 ans (entre 2007 et 2013), a été réalisée auprès des enfants ayant reçu une greffe rénale dans notre unité après un suivi d’au moins une année. Une évaluation pédopsychiatrique a été réalisée chez tous nos enfants. Le recueil des données a été réalisé à l’aide du questionnaire MINI KID (mini international neuropsychiatric interview) validé en langue française en collaboration avec un pédopsychiatre. En évaluant 14 items (dépression, anxiété, Troubles obsessionnels compulsifs, troubles de paniques, dysthymie, épisodes maniaques, agoraphobie, phobie social, stress post-traumatique, anorexie mentale, trouble de conduite, trouble oppositionnel, trouble de l’attention, tics).RésultatsTreize cas étaient colligés avec un âge moyen de 11,03 ans (6 ans et 16 ans). Le poids moyen était de 32,7 kg. Un épisode dépressif a été retrouvé chez 2 enfants (soit 15,38 %), une anxiété chez 1 enfant (7,67 %), le stress post-traumatique chez 5 enfants 38,46 %), état maniaque chez un enfant (7,67 %), une anxiété généralisée chez 2 enfants (15,38 %). Par ailleurs, on note une meilleure réhabilitation sociale des enfants, une amélioration de leurs scolarités, et de leurs qualités de vie et celles des parents par rapport à la période d’épuration extra-rénale.DiscussionPar rapport à la dialyse, la greffe rénale pédiatrique limite au maximum les contraintes de soins ou de régime, et permet une excellente insertion sociale, chose qui ne pourra pas se faire sans accompagnement psychologique de l’enfant.ConclusionLa poursuite de cette étude est en cours avec analyse des différents syndromes retrouvés (dépression, anxiété, stress post-traumatique, accès maniaque) chez ces jeunes patients, en se basant sur des tests psychiatriques plus spécifiques afin de leurs proposer des thérapeutiques qui peuvent améliorer leur qualité de vie.

 Source : Elsevier-Masson
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Bourouhou H, Khattabi I, Adnani I. Qualité de vie des jeunes patients ayant eu une transplantation rénale. Néphrologie et Thérapeutique. 2015 Sep;11(5):425-426.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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