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Glomérulonéphrite extra-membraneuse idiopathique : expérience de dix ans

Auteurs : Jmahri H, Enniya F1, Dione JP1, Belrhiti M1, Hamani Z2, Benamar L1, Rhou H1, Bayahia R1, Ouzddoun N1
Affiliations : 1Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale de Rabat, CHU Ibn-Sina de Rabat, Rabat, Maroc2Service d’anatomopathologie, hôpital d’Enfant de Rabat, Rabat, Maroc
Date 2015 Septembre, Vol 11, Num 5, pp 342-343Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueDOI : 10.1016/j.nephro.2015.07.259
PJN.13
Résumé

IntroductionLa glomérulonéphrite extra-membraneuse (GEM) est la deuxième glomérulopathie primitive en termes de prévalence. Le traitement doit être entrepris précocement pour éviter l’évolution vers l’insuffisance rénale chronique (IRC). Le but de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique, les présentations cliniques et biologiques et les facteurs de mauvais pronostic rénal de la GEM dans notre série.Patients et méthodesÉtude rétrospective de janvier 2004 à décembre 2013, incluant tous les cas de GEM idiopathiques diagnostiqués par ponction biopsie rénale (MO + IF) et suivis pendant 6 mois au minimum. Nous avons défini la rémission complète par une fonction rénale normale et une protéinurie inférieure à 0,5 g/j, et la rémission partielle par une protéinurie entre 1 et 3 g/j ou une diminution de son débit de 50 % avec stabilisation de la fonction rénale.RésultatsLes dossiers de 60 patients ont été colligés : 37 hommes et 23 femmes avec un âge moyen de 48 ans. Le syndrome néphrotique était le principal mode de révélation (92 %). Le stade II de Bariety est noté dans 33 % des cas, associé à une fibrose interstitielle dépassant 50 % dans 15 cas. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement par bloqueurs du système rénine–angiotensine et 15 parmi eux reçu un traitement immunosupppresseur selon le protocole de Pontcelli, soit d’emblée, soit après échec du traitement néphroprotecteur pris pendant 6 mois. Un seul patient a reçu un traitement à base d’anti-CD20. La rémission est complète chez 19 patients et partielle chez 11 patients. Trente patients n’ont pas répondu au traitement. La durée moyenne de suivi est de 24,7 mois. Quatre malades (6,6 %) ont évolué vers l’IRCT traitée par hémodialyse.DiscussionLes facteurs de mauvais pronostic rénal retenus dans notre série sont : l’âge avancé, la clairance de la créatinine basse et la fibrose interstitielle. Le débit de protéinurie est plus élevé dans le groupe échec thérapeutique sans être statistiquement significatif ; de même pour l’hypertension artérielle.ConclusionLa rémission au cours de la GEM dépend de la précocité de la prise en charge et des facteurs du pronostic rénal qu’il faut évaluer et interpréter de façon dynamique.

 Source : Elsevier-Masson
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Jmahri H, Enniya F, Dione JP, Belrhiti M, Hamani Z, Benamar L, Rhou H, Bayahia R, Ouzddoun N. Glomérulonéphrite extra-membraneuse idiopathique : expérience de dix ans. Néphrologie et Thérapeutique. 2015 Sep;11(5):342-343.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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