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Néphropathie lupique : éléments pronostiques à six mois

Auteurs : Kanbouchi F, Zenasni N1, El. Khayate S2, Zamd M2, Medkouri G2, Benghanem Gharbi M2, Ramdani B2
Affiliations : 1Néphrologie Dialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc2Néphrologie-Dialyse-Tansplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
Date 2014 Septembre, Vol 10, Num 5, pp 274-275Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueDOI : 10.1016/j.nephro.2014.07.336
CN005
Résumé

IntroductionLe pronostic de la néphropathie lupique s’est beaucoup amélioré grâce à une meilleure connaissance des facteurs pronostiques.ObjectifDéterminer les facteurs pronostiques influençant la rémission à 6 mois de la néphropathie lupique à travers l’étude des caractéristiques clinicobiologiques, histologiques et thérapeutiques de nos patients.Patients et méthodesÉtude rétrospective menée sur 8 ans (janvier 2005–décembre 2013) incluant 140 patients ayant une néphropathie lupique prouvée à la PBR. La classe VI a été exclue. La rémission est définie par la négativation de la protéinurie et la normalisation de la fonction rénale.RésultatsAu total, 132 F et 8 H, moyenne d’âge de 31 ans (8–63 ans). La néphropathie lupique était révélatrice du lupus dans 62 %. Au diagnostic, une HTA était présente dans 42 % des cas, une hématurie dans 56,4 % des cas, un syndrome néphrotique dans 53,5 % des cas et une insuffisance rénale dans 50 % des cas. L’analyse histologique a révélé la prédominance de la glomérulonéphrite classe IV dans 67 % des cas. L’évolution à 6 mois marquée par l’obtention de la rémission dans 54 % des cas. Les facteurs associés à l’absence de la rémission sont : la présence d’une HTA à l’admission (54,1 % vs 32,4 %,p = 0,01), l’insuffisance rénale initiale (65,6 % vs 35,2 %,p = 0,0005), la présence des anticorps anti-DNA natifs (82 % vs 66,2 %,p = 0,04), la classe IV (75,4 % vs 56,3 %,p = 0,02), l’indice d’activité > 7 (45,6 % vs 17,6 %,p = 0,001) et l’indice de chronicité > 4 (26,2 % vs 3 %,p = 0,0009).Discussion et conclusionDes publications s’accordent sur le fait que l’âge < 24 ans ou > 50 ans, le sexe masculin, le délai entre le début du lupus et la PBR, le syndrome néphrotique et le taux bas de C3 sont des facteurs de mauvais pronostic. En revanche, notre étude a identifié l’HTA, l’insuffisance rénale, la positivité des Ac anti-DNA, la classe IV, l’indice d’activité > 7 et de chronicité > 4 comme éléments pronostiques. Ainsi, la congrégation de ces facteurs dans un score pronostique pourrait être utile dans la prise en charge de cette affection très fréquente dans notre contexte.

 Source : Elsevier-Masson
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Kanbouchi F, Zenasni N, El. Khayate S, Zamd M, Medkouri G, Benghanem Gharbi M, Ramdani B. Néphropathie lupique : éléments pronostiques à six mois. Néphrologie et Thérapeutique. 2014 Sep;10(5):274-275.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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