IntroductionL’apport de la biopsie rénale dans le diagnostic, le choix thérapeutique et l’évaluation pronostique des néphropathies sont considérables en pratique néphrologique courante.Patients et méthodesNotre étude rétrospective a concerné 600 biopsies rénales réalisées dans notre service de néphrologie dont 484 adultes et 116 enfants. Elle s’étend sur une période de 23 mois (01/2012 au 11/2013).Discussion et conclusionSur les 484 biospies de l’adulte, les néphropathies glomérulaires sont les plus fréquentes (418 cas soit 86,59 %), suivies des néphropathies interstitielles (49 cas), enfin les néphropathies vasculaires ont été retrouvées dans 17 cas. Concernant les néphropathies glomérulaires. Les néphropathies primitives sont retrouvées dans 327 cas (78,3 %). La répartition histologique en est la suivante : lésions glomérulaires minimes chez 170 patients (51,8 %), suivies des HSf (21,7 %). Les GNEC représentent 13,5 %, les GEM (9,38 %). Enfin, les GNMP en représentent 3,45 %. Concernant les néphropathies glomérulaires secondaires : elles représentent 21,66 % des NG (91 cas). La glomérulonéphrite lupique est la plus fréquente (64 cas) 71,42 %, suivie des amyloses (20,53 %), puis des néphropathies héréditaires : 8 % des cas.ConclusionDans notre série, les résultats sont différents comparés aux séries publiés concernant les néphropathies glomérulaires primitives avec une nette prédominance des lésions glomérulaires minimes et des lésions de HSF.