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Faut-il doser la phosphatémie à l’hôpital en cas de lithogenèse urinaire récidivante et/ou héréditaire ?

Auteurs : Tostivint I, Alkouri R1, Lemonnier E1, Conort P2, Inaoui R3, Vargas-Poussou R4, Isnard-Bagnis C5, Deray G5
Affiliations : 1Biochimie Métabolique, GHU Pitié-Salpêtrière, Paris, France2Urologie, GHU Pitié-Salpetrière, Paris, France3Rhumatologie, GHU Pitié-Salpêtrière, Paris, France
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Date 2014 Septembre, Vol 10, Num 5, pp 359-359Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueDOI : 10.1016/j.nephro.2014.07.209
AN73
Résumé

IntroductionLes patients lithiasiques récidivants adressés à notre centre ont le plus souvent un bilan normal en ville. Nous rapportons 10 cas de patients ayant une phosphatémie à jeun normale en ville contrastant avec une hypophosphatémie profonde mesurée à l’hôpital, qui a conduit au diagnostic de la lithogenèse.Patients et méthodesNotre étude compare les phosphatémies à jeun répétées en ville de 10 patients pour lesquels la lithogenèse a été orientée grâce à une hypophosphatémie à jeun diagnostiquée à l’hôpital permettant l’authentification de 7 cas de mutations de NPT2c ou du cofacteur NHERF1 (1 cas) et de 2 cas d’hyperparathyroïdies primaires, et étudie les conditions techniques (réactifs, fiches techniques, délai d’acheminement, automates, contrôles de qualité externe) et les facteurs confondants classiques (fonction rénale, vitamine D, hyperparathyroïdie secondaire) pouvant expliquer cette discordance.RésultatsLa moyenne des phosphatémies mesurées à jeun chez les 10 patients en ville est de 1,02 mmol/L ± 0,14 (n = 49), pour 0,66 mmol/L ± 0,10 (n = 20) à l’hôpital, soit un biais de 53,3 %. La technique de dosage est la même (colorimétrique) dans les 2 cas, de même que le réactif (phosphomolybdate). Les automates sont différents (7 types). La fonction rénale et le statut en vitamine D ne sont pas différents.Discussion et conclusionLa discordance ville-hôpital est étonnante et mal expliquée à ce stade. L’hypothèse de paramètres différents de la phase pré-analytique avec variations de délais avant dosage et/ou l’interférence d’une éventuelle hémolyse pourraient expliquer cette différence, qui par elle-même nécessite une étude prospective plus fine des conditions techniques de dosage du phosphore. Devant le constat de cette discordance ville-hôpital pour les valeurs basses de phosphatémies, nous conseillons pour ces patients lithiasiques très récidivants un dosage à l’hôpital.

 Source : Elsevier-Masson
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Tostivint I, Alkouri R, Lemonnier E, Conort P, Inaoui R, Vargas-Poussou R, Isnard-Bagnis C, Deray G. Faut-il doser la phosphatémie à l’hôpital en cas de lithogenèse urinaire récidivante et/ou héréditaire ?. Néphrologie et Thérapeutique. 2014 Sep;10(5):359-359.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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