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Néphropathie à IgA au cours des spondylarthrites : analyse rétrospective de 24 cas

Auteurs : Champtiaux N1, Lioté F2, Choukroun G3, Courivaud C4, Subra JF5, Vigneau C6, Thervet E7, Lobbedez T8, Fakhouri F9, Pillebout E10, Remy P11, Karras A
Affiliations : 1Médecine Interne, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris, France2Rhumatologie, AP–HP, Hôpital Lariboisière, Paris, France3Néphrologie, CHU Amiens, Amiens, France
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Date 2014 Septembre, Vol 10, Num 5, pp 334-334Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueDOI : 10.1016/j.nephro.2014.07.145
AN9
Résumé

IntroductionLes spondylarthrites (SpA) sont classiquement associées à la néphropathie à IgA (NIgA), mais les caractéristiques précises de la maladie glomérulaire restent mal étudiées.Patients et méthodesÉtude rétrospective multicentrique nationale. Les critères d’inclusion étaient l’existence d’une NIgA histologiquement prouvée et d’une SpA définie par les critères d’Amor.RésultatsL’étude a pu recenser 24 patients. Le sex-ratio (H/F) était de 21/3, l’âge médian à la découverte de la néphropathie de 37 ans. L’HLA-B27 était présent chez 90 % des patients et la maladie rhumatismale était une SpA ankylosante (n = 14), une SpA indifférenciée (n = 5), un rhumatisme psoriasique (n = 3) ou associé à un Crohn (n = 2). Dans la majorité des cas (17/24) le rhumatisme a précédé la néphropathie, avec un délai médian de 9,6 années. Au diagnostic de la NIgA, seuls 4 patients avaient une IRC (MDRD < 60), avec une protéinurie moyenne de 0,16 ± 0,14 g/mmol de créatinine urinaire. Les IgA sériques étaient élevées dans 14/16 cas.La biopsie rénale a révélé une hypercellularité mésangiale dans 33 % des cas, une HSF dans 46 %, une prolifération endocapillaire dans 17 %, une fibrose interstitielle (> 25 %) dans 50 %, des croissants dans 30 %. Cinq patients ont reçu une corticothérapie à indication néphrologique, 6 des petites doses de stéroïdes à visée articulaire, 17 des agents anti-TNF. Après un suivi moyen de 5,4 années, 9 patients présentaient une IRC non terminale avec un MDRD < 60 et 3 patients étaient en dialyse. Le déclin moyen du DFG était de −5,3 ± 6,4 mL/min/1,73 m2par an. L’évolution rénale péjorative était associée à l’HTA, à la protéinurie, au degré de fibrose interstitielle, mais pas à la gravité de la SpA, ni à la prescription d’anti-TNF.Discussion et conclusionL’évolution de la néphropathie est plus sévère que celle de la NIgA primitive, sans effet bénéfique majeur retrouvé de l’administration des anti-TNF ou de corticoïdes à faibles doses.

 Source : Elsevier-Masson
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Champtiaux N, Lioté F, Choukroun G, Courivaud C, Subra JF, Vigneau C, Thervet E, Lobbedez T, Fakhouri F, Pillebout E, Remy P, Karras A. Néphropathie à IgA au cours des spondylarthrites : analyse rétrospective de 24 cas. Néphrologie et Thérapeutique. 2014 Sep;10(5):334-334.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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