ObjectifÉtudier la variabilité circadienne de l’oxydation maximale des lipides (lipox max) chez des individus modérément entrainés en endurance.MéthodesSeize sujets masculins ont volontairement participé à un essai croisée randomisé. Les sujets ont visité le laboratoire en deux temps : sessions du matin (7 h à 9 h) et de l’après midi (17 h à 19 h). Un test de calorimétrie d’effort a été effectué après 12 heures de jeûne au moyen d’un tapis roulant. La VO2max, la lipox max et du point de croisement métabolique (Fatmax) ont été déterminées au cours de ces sessions. Un test t à échantillons appariés a été utilisé pour comparer les résultats des sessions du matin et du soir. Le seuil de signification a été fixé àp < 0,05.RésultatsLes sujets avaient 25,75 ± 1,27 ans, leur taille et leur poids moyens étaient respectivement de 1,82 ± 0,01 m et 78,3 ± 2,3 kg Leurs chronotypes étaient de type « matinal » (n = 3) et « neutre » (n = 13). Le test t à échantillons appariés n’a révélé qu’une différence significative pour la lipox max qui était plus importante le matin (Δ = 10,87 %,p = 0,012). La VO2max semblait plus élevée le matin (Δ = 4 %,p = 0,053), après ajustement pour le poids, la VO2max était significativement plus élevée le matin (Δ = 4,15 %,p = 0,041). Une corrélation positive entre VO2max et lipox max dans les sessions les deux sessions a été retrouvée (r = 0,615 ;p = 0,011 et r = 0,511 ;p < 0,043).ConclusionCes résultats indiquent que la variation diurne de la lipox max pourrait contribuer à la performance des sports d’endurance. Nos données indiquent qu’en plus d’être un facteur important pour la performance dans les sports d’endurance, la variation diurne pourrait constituer un facteur important à prendre en compte pour les tests d’exercice au laboratoire et probablement pour l’entraînement physique.