ObjectifÉtudier l’effet du sommeil sur ledippingnocturne de la tension artérielle chez des adultes hypertendus.MéthodesÉtude prospective colligeant 35 patients hypertendus explorés au service de physiologie et explorations fonctionnelles, CHU Farhat Hached, Sousse. Tous les patients ont bénéficié d’un questionnaire évaluant la qualité du sommeil (Pittsburgh), un examen clinique et une mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) durant 24 heures. L’étude statistique était faite grâce au logiciel SPSS 20 et le testtde Student a été utilisé pour comparer la qualité du sommeil entre les patientsdipperet nondipperavec unpsignificatif < 0,05.RésultatsL’âge moyen était de 57,22 ± 12,32 ans [21–87], le sex-ratio était de 0,4. Une obésité était retrouvée dans 45,7 % des cas avec un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 30,78 ± 5,83 kg/m2. Parmi les patients, 42,9 % présentaient un diabète type 2. La valeur moyenne du score de Pittsburgh (SP) était 8,08 ± 4,16 [2–17]. La qualité du sommeil était altérée selon SP (≥ 5) chez 77 % des sujets hypertendus avec un SP plus élevé chez les nondippers(8,5 ± 3,96 vs 7,38 ± 4,55), mais cette différence n’était pas significative (p > 0,05).ConclusionLa diminution de la qualité du sommeil semble être étroitement liée à l’HTAet à la variation circadienne de la pression artérielle, d’où la nécessité d’une prise en charge adéquate de ces troubles-là.