Une enquête épidémiologique Cas/Témoins menée sur 300 enfants de 6 à 12 ans a étudié les facteurs de risque des habitudes de succion des doigts et les éventuelles dysmorphoses maxillo-faciales liées à celle-ci à partir d’un questionnaire et d’un examen clinique.Les circonstances de gardiennage avant la scolarisation, le fait qu’un ou plusieurs frères et/ou sœurs sucent déjà le pouce, le caractère affectueux des enfants sont des facteurs de risque qui n’ont jamais été évoqués auparavant dans la littérature. A l’inverse du sexe, de l’ethnie, du niveau socioéconomique des parents et du temps d’allaitement qui ont déjà été cités.78 % des suceurs de doigts présentent des anomalies bucco-dentaires, qui plus est complexes car elles intéressent les trois sens de l’espace.