ObjectifsL’objectifs de cet article est l’analyse des facteurs sont d’analyser la série de 526 vasectomies sans scalpel.MéthodesUne étude rétrospective a été réalisée auprès de 526 patients qui ont bénéficié vasectomie entre janvier 2016 et mai 2022. L’alimentation de la base de données a été réalisée en temps réel par des questionnaires et des auto-questionnaires. Toutes les complications tardives, ont fait l’objet d’une réunion de comorbidités.L’étude statistique de base a été réalisée sur une base de données obtenue par requête à partir du dossier patient et l’analyse à l’aide de SPSS IBM.RésultatsL’âge moyen des patients était de 41,95 ans (21–63), avec 362 procédures sous anesthésie locale en soins externes (69 %), 122 procédures sous anesthésie locale avec une sédation vigile (23 %) et 42 sous anesthésie générale (8 %). A partir de 2020 nous avons arrêté les anesthésies générales. La durée moyenne a été de 16,6 minutes (4 à 50 minutes). Sous anesthésie locale, l’EVA a été de 1,77 (±1,28). Dans 485 interventions, il n’y eut qu’un seul abord (92 %). Concernant les interventions sous anesthésie locale, dans 79 % des cas il n’a été relevé aucune difficulté. Les difficultés rencontrées ont nécessité plus d’abords bilatéraux (p < 0,05), une durée plus longue (p < 0,05) mais sans différences en terme de douleurs per- ou postopératoire et ni de complications.ConclusionEn conclusion, comme dans d’autres pays, la vasectomie sans scalpel peut être réalisée exclusivement sous anesthésie locale, il n’y a pas de contre-indication absolue à la technique et un volume minimal est nécessaire pour maîtriser la technique, limiter les complications et rendre la période postopératoire simple (Fig. 1 et 2).