Le virus respiratoire syncytial (VRS), les virus para-influenza (VPI) et la métapneumovirus humain (hMPV) appartiennent à la famille des Paramyxoviridae. Ces virus pléiomorphes comportent un ARN d’une dizaine de gènes et une enveloppe lipidique couverte de projections glycoprotéiques. Celles-ci sont responsables de la fixation du virus aux membranes cellulaires et de la pénétration intracellulaire du virus. Induisant des anticorps neutralisants, elles jouent un rôle important dans la protection contre l’infection, mais c’est l’immunité cellulaire qui assure l’élimination des cellules infectées des virus. L’infection à VRS évolue sous forme d’épidémies hivernales annuelles dont l’acmé se situe en décembre ou janvier. On observe depuis une dizaine d’années une augmentation significative des bronchiolites à VRS. Les infections à VPI 3 sont endémiques et observées de septembre à mars; les infections à VPI 1 et 2, plus rares, surviennent sous forme de petites épidémies irrégulières souvent en automne. L’hMPV entraîne des épidémies qui coïncident avec celle du VRS, mais sont beaucoup plus réduites.