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Voie sous-cutanée en situation palliative : entre recommandations et pratiques. Enquête auprès des unités de soins palliatifs françaises en 2011

Auteurs : Pouchoulin P, Dugaret É1, Burucoa B2
Affiliations : 1Centre médical Annie Enia Cambo-les-Bains, route de la Bergerie, 64250 Cambo-les-Bains, France2Service d’accompagnement et de soins palliatifs, hôpital Saint-André, CHU de Bordeaux, 1, rue Jean-Burguet, 33000 Bordeaux, France
Date 2014 Février 9, Vol 13, Num 1, pp 9-16Revue : Médecine Palliative Soins de Support - Accompagnement - EthiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.medpal.2013.02.007
Étude originale
Résumé

IntroductionLa voie sous-cutanée est de pratique courante en situation palliative, car elle est simple, peu invasive et utile lorsque les voies orale et intraveineuse ne sont plus possibles. Cependant, afin de soulager les nombreux symptômes rencontrés chez les patients en fin de vie, l’administration de principes actifs par voie sous-cutanée se fait souvent hors autorisation de mise sur le marché. À partir des niveaux de preuve des molécules utilisées par voie sous-cutanée décrits dans la littérature, cette étude a pour objectif principal de décrire l’expérience des médecins et cadres de santé d’unités de soins palliatifs dans l’utilisation de molécules particulièrement utiles en situation palliative. Elle a pour objectif secondaire de déterminer les molécules qui pourraient faire l’objet d’études pharmacocinétiques pour élever le niveau de preuve de leur efficacité par cette voie.Matériel et méthodeIl s’agit d’une étude descriptive multicentrique pluridisciplinaire. Douze molécules ont été sélectionnées grâce à une pré-enquête auprès de cinq médecins bordelais référents en soins palliatifs. Puis, un questionnaire a été envoyé aux médecins et infirmières dans toutes les unités de soins palliatifs de France. Les données concernant l’utilisation et les effets secondaires de 12 molécules sélectionnées dans une pré-enquête ont été recueillies.RésultatsLa prévalence des patients bénéficiant d’une perfusion sous-cutanée était de 18 % à jour donné. Cinq molécules, l’halopéridol, la méthylprednisolone, le furosémide, le clonazépam, le métoclopramide constituaient les molécules le plus souvent utilisées par voie sous-cutanée et considérées comme les plus efficaces. Toutes les molécules étaient majoritairement utilisées en discontinu sauf le valproate de sodium et le clonazépam. Les principaux effets indésirables locaux étaient à type d’induration, œdème, rougeur, pâleur, pour l’administration continue, et la douleur en administration discontinueDiscussion et conclusionCette étude met en perspective la nécessité d’études pharmacologiques ciblées sur ces cinq molécules pour élever leur niveau de preuve scientifique.

Mot-clés auteurs
Soins palliatifs; Fin de vie; Voie sous-cutanée; Molécules; Niveau de preuve; Effets indésirables locaux;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Pouchoulin P, Dugaret É, Burucoa B. Voie sous-cutanée en situation palliative : entre recommandations et pratiques. Enquête auprès des unités de soins palliatifs françaises en 2011. Médecine Palliative Soins de Support - Accompagnement - Ethique. 2014 Fév 9;13(1):9-16.
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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