Le psychologue, du fait de sa culture professionnelle et des méthodes qui en découlent, doit s’astreindre à une position où la pratique clinique doit être constamment repensée, comme la théorie qui la sous-tend. La dépendance à cette position professionnelle singulière est à la fois garante que le psychologue est bien dans sa fonction, mais aussi implique qu’il doive sans cesse composer avec des collègues qui n’ont pas la même culture professionnelle que lui. C’est cette position que nous interrogeons ici, ainsi que la question de la transmission des informations recueillies selon la méthode clinique en psychologie à des tiers, acteurs du soin.