En gérontologie, déterminer le moment où la volonté d'assurer le confort du malade devient prioritaire est une étape difficile. En effet, les malades âgés ne meurent pas tous d'une pathologie réputée mortelle, mais plus souvent dans le cadre d'une poly-pathologie complexe. La notion de soins palliatifs doit donc bénéficier à tous les patients âgés qui connaissent une fin de vie progressive. Il est nécessaire cependant de distinguer les soins palliatifs et les soins terminaux car certaines situations en gériatrie sont évolutives et non irréversibles même si elles semblent précaires. Par ailleurs, dans un climat de contraintes financières, il ne s'agirait pas que les soins palliatifs soient un moyen de se donner bonne conscience lorsque, pour des raisons de coût, on souhaite ne pas mettre en oeuvre des moyens thérapeutiques onéreux.