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Hyperéosinophilie : étiologies et démarche diagnostique pratique

Auteurs : Ackermann F1, Legrand F2, Schoindre Y1, Kahn J-E3
Affiliations : 1Service de médecine interne, Hôpital Foch, 40, rue Worth, 92151 Suresnes cedex, France2Inserm Unité 995, Institut fédératif de recherche 114, Centre hospitalier régional universitaire de Lille, 1 place de Verdun, 59045 Lille cedex, France3Laboratoire d’immunologie, Réseau éosinophile, Centre hospitalier régional universitaire de Lille, 1, place de Verdun, 59045 Lille cedex, France
Date 2012 Avril, Vol 7, Num 2, pp 1-6Revue : EMC - Traité de médecine AKOSType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S1634-6939(12)56891-2
Anomalies biologiques courantes
Résumé

Les polynucléaires éosinophiles sont classiquement retrouvés au cours d’affections parasitaires ou allergiques. Longtemps négligés, ils ont acquis au cours des dernières années un statut unanimement reconnu d’acteur de la réponse immunitaire. Les hyperéosinophilies (HE) sont souvent considérées, à tort, comme un signe biologique mineur. Cependant, une HE peut être un signe révélateur et un guide précieux pour l’enquête diagnostique, lorsque les symptômes associés sont pauvres ou peu évocateurs. De nombreuses étiologies peuvent être en cause mais les hypothèses parasitaires, tumorales et médicamenteuses doivent être évoquées en priorité. La démarche diagnostique est orientée par les principales manifestations cliniques. Lorsque l’enquête demeure infructueuse, l’hypothèse d’un syndrome hyperéosinophilique doit être évoquée. Conjointement, un bilan du retentissement viscéral, notamment cardiaque, est systématique en cas de chronicité de l’HE, et ce quel que soit le diagnostic retenu. Concernant l’attitude thérapeutique, tous les médicaments imputables sont arrêtés et, dans un second temps (ou d’emblée en l’absence de modification thérapeutique récente), un traitement d’épreuve antiparasitaire est souvent proposé.

Mot-clés auteurs
Hyperéosinophilie; Syndrome hyperéosinophilique; Atteinte cardiaque;
 Source : Elsevier-Masson
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Ackermann F, Legrand F, Schoindre Y, Kahn J-E. Hyperéosinophilie : étiologies et démarche diagnostique pratique. EMC - Traité de médecine AKOS. 2012 Avr;7(2):1-6.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 23/10/2019.


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