L’hyperhidrose ou transpiration excessive est un motif de consultation fréquent en médecine générale en raison de l’altération de la qualité de vie qu’elle entraîne. La démarche étiologique face à ce symptôme est essentielle. Elle doit préciser en premier lieu si l’hyperhidrose est localisée ou généralisée. L’hyperhidrose localisée est la plus fréquente, généralement symétrique et idiopathique (95 %). L’hyperhidrose généralisée est le plus souvent secondaire. Dans ce cas, la recherche d’un contexte systémique et d’autres signes associés est indispensable. Les pathologies endocriniennes et neurologiques sont les étiologies les plus fréquentes d’hyperhidrose généralisée. Le traitement des hyperhidroses localisées essentielles fait appel aux antiperspirants, à l’ionophorèse, aux injections de toxine botulique de type A, à la sympathectomie thoracique endoscopique dans certains cas. Le traitement des hyperhidroses généralisées secondaires est avant tout étiologique.