De nombreux troubles des règles, de nombreuses infertilités sont en rapport avec une hyperprolactinémie qu'un dosage sanguin simple, et qu'il ne faut pas hésiter à demander, permet facilement de mettre en évidence. L'étape suivante du diagnostic est encore du domaine du non-spécialiste : il faut s'assurer que l'hyperprolactinémie est authentique et qu'il ne s'agit pas d'un artefact de dosage, très fréquent avec les dosages automatisés : le plus simple est alors de contrôler la prolactine dans un autre laboratoire ; puis, après avoir éliminé les situations (grossesse, prise médicamenteuse…) qui s'accompagnent d'une hyperprolactinémie, une imagerie de la région hypothalamohypophysaire à la recherche d'une tumeur peut être programmée. Les explorations hormonales ultérieures et les choix thérapeutiques (traitement médicamenteux par les agonistes dopaminergiques ou traitement chirurgical) sont du domaine du spécialiste endocrinologue ou neurochirurgien.