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Vieillir au phalanstère ? La vieillesse chez Fourier et les Fouriéristes

Auteurs : Bernard D1
Affiliations : 1Maître de conférences en histoire contemporaine, EA 3945 Centre de recherche universitaire lorraine d’histoire (Université de Lorraine), UFR Sciences humaines et sociales, île du Saulcy CS 60228 57045 METZ Cedex 01
Date 2016Revue : NPG Neurologie - Psychiatrie - GériatrieDOI : 10.1016/j.npg.2016.10.004
Réflexions et perspectives
Résumé

Charles Fourier (1772–1837) a très fortement critiqué la situation des personnes âgées dans les sociétés contemporaines : elles sont isolées, souvent dans la misère, se sentent inutiles et n’éprouvent aucun goût pour la vie. Fourier, dans la société future, les fait vivre très longtemps et en bonne santé ; il leur attribue des fonctions sociales (notamment éducatives) ; elles bénéficient de conditions matérielles confortables et reçoivent des manifestations d’hommage ; enfin, leur sensualité reste active. Plus prudes, les disciples envisagent surtout la création de « ménages sociétaires » qui permettent de mutualiser les dépenses et d’entretenir des liens de sociabilité. Ils sont aussi des partisans précoces des retraites pour les travailleurs.

Mot-clés auteurs
Vieillesse; Phalanstère; Communauté; Sociabilité; Retraite; Personnes âgées;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Bernard D. Vieillir au phalanstère ? La vieillesse chez Fourier et les Fouriéristes. NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie. 2016.
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Dernière date de mise à jour : 10/05/2017.


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