Avec l’avancée en âge, les hallucinations sont fréquentes, se manifestant essentiellement sur les modes auditif et visuel. La prévalence de ce symptôme reste cependant sous-estimée, l’identification des manifestations hallucinatoires nécessitant une enquête minutieuse. Nous rapportons l’observation d’une patiente indemne de tout antécédent psychiatrique qui a présenté, pour la première fois à l’âge de 82 ans, des hallucinations acoustico-verbales d’intensité majeure, retentissant sévèrement dans sa vie quotidienne afin de rappeler les spécificités sémiologiques des hallucinations tardives, les différentes hypothèses étiopathogéniques et les axes de la stratégie thérapeutique.