L’avancée en âge s’accompagne habituellement d’une réduction de l’activité physique en rapport avec les effets du vieillissement sur la consommation maximale d’oxygène (VO2max.), la masse musculaire, la composition corporelle et les concentrations de l’hormone de croissance et de la DHEA. La pratique régulière d’une activité physique et/ou sportive peut permettre de s’opposer en partie à cette réduction, et ainsi de ralentir le déclin des capacités physiques entraînant une perte d’autonomie. Les activités d’endurance agissent favorablement sur la fonction cardiocirculatoire tandis que les activités contre-résistance sont bénéfiques au niveau musculaire et osseux et sur la réduction du risque de chute (action conjointe des activités agissant sur l’équilibre). Le rôle de la nutrition notamment sur le muscle est capital.